Ah, première fois que je pénètre dans le cinéma islandais... Visiblement j'y suis entré par une compagnie low-cost particulièrement incompétente après m'être laissé piéger par une belle brochure.
Vaguement inspiré d'Ivanov, pièce de théâtre d'Anton Tchekhov, White Night Wedding partait pourtant a-priori d'un postulat intéressant qui promettait une dramédie qui interroge sur le mariage, sur la différence d'âge, sur le couple, sur l'absurdité de la vie... enfin des trucs comme ceux-là, universels et intemporels... Avec une étude de caractères, composée de personnages hauts en couleur et pourtant en même temps si proches de nous, tout ça... Avec l'originalité de confondre passé et présent...
Ben non, en fait... à la place on aura un truc qui traîne en longueur, avec des scènes hors intrigue principale qui n'apportent rien au film, que ce soit sur le plan scénaristique ou sur le plan de l'atmosphère, si ce n'est des coupures de rythme pour un ensemble qui ne souffrait pas déjà d'un rythme dense sans cela. De plus, l'intrigue principale ne semble se souvenir qu'elle doit avoir une fin qu'in-extremis, dans les dernières minutes, et les acteurs manquent totalement de charisme.
Boring Icelandic Journey aurait été un bien meilleur titre sur ce coup.