Bohemian Queen of the heart
1983: la jeune Whitney est choriste pour sa mère Cissy, Cette dernière ne pouvant chanter un soir de concert, la jeune femme la remplace et est remarquée par l’impresario Clive Davis qui va lancer sa carrière... et les ennuis l’accompagnant.
Le voici cet attendu biopic sur une autre idole de la Pop. Après Freddie et Elvis, au tour de ma Queen of singers. Un assez fort moment suspendu dans le temps.
Si le tout premier plan nous annonce une cérémonie récente, c’est bien un retour aux sources qui nous est proposé. Comment la star Whitney est née et comment son orientation sexuelle d’alors ainsi que la pression parentale et surtout paternelle allait pouvoir se mêler au prix à payer pour être une star.
Si vous avez grandi avec la carrière de Whitney et éprouvé la même rage sur sa véritable liaison toxique, vous allez approuver le traitement réservé à son « mari » et à son père. Vous allez vibrer sur les performances vocales très fortes avec une surprise au générique de fin. Mais vous allez également regretter que la décennie 1990 soit si rapidement évoquée sur un plan musical, notamment l’absence d’un duo auquel « je croyais ».
Cette petite imperfection est néanmoins compensée par la justesse de traitement envers Whitney et ce gâchis déclinant sa seconde partie de carrière mais offrant un moment musical rare peu avant sa disparition. Et cette séquence nous réconciliera et permettra de retrouver notre idole.
Pour l’interpréter, la pour moi inconnue Naomi Ackie est absolument stupéfiante: dès l’instant où l’on entend la chanson titre du film ce n’est plus Naomi que nous voyons mais Whitney interprétant d’outre-tombe son propre rôle. Stanley Tucci et Nafessa Williams sont également brillants.
Et bien sûr le son exceptionnel ainsi que la nostalgie sur le générique final ne fera nullement regretter le voyage.
A recommander.