Rose-Lynn sort de prison et revient à Glasgow, d’où elle a l’ambition de partir pour devenir chanteuse de country à Nashville ! Sauf qu’elle oublie un peu vite qu’elle a deux enfants à gérer, et pas d’économie… Vous l’aurez compris, « Wild Rose » est mi-chemin entre deux genres très balisés, la success story musicale et le drame social.
Un mélange qui permet au film d’éviter certains poncifs, et de traiter des thématiques bienvenues. Surtout celle de la parentalité : comment réaliser ses rêves de jeunesse quand on est une mère célibataire ? Comment concilier des envies un peu folles tout en prenant ses responsabilités ?
Le film sera plaisant à suivre, malgré quelques éléments un peu poussifs ou moralisateurs (comme par hasard, dès que Rose pousse un peu le bouchon, elle subit une avalanche de problèmes). Le mélange entre l’accent écossais rocailleux et le style country est pour le mois détonnant. Tandis que le film est porté par une excellente Jessie Buckley, en jeune maman qui ne peut lâcher la bride. Détail amusant, elle jouera également une mère oppressée par sa progéniture dans « The Lost Daughter » !