Saison morte, ou la face cachée du cowboy, une fois qu'il a fini de gambader avec les boeufs dans les grandes étendues. On réalise que le bouvier est touché par la précarité, qu'il se demande comment assurer son gagne-pain pendant l'hiver. Charlton Penny déniche, lui, un job de gardien de territoire pour un ranchman sourcilleux. Mais il n'arrivera dans son poste-cabane de montage qu'à demi-mort, torturé par une famille abâtardie et illuminée (qu'il avait provoqué). Il est alors recueilli par la veuve et l'orphelin, qui en font peu à peu un brave père de famille (c'est la partie "magie de noël" un peu pénible). Heureusement, le gang des tarés va revenir pour mettre un terme à la romance.
Alors que le film fait miroiter plein de possibilités (l'éléphant pour Gyzmo, le dépeçage d'élan pour Torpenn, la fille nymphomane pour Pruneau...), la trame est finalement assez simplette. Même si le choix final de Penny évite (heureusement) un happy end embarrassant. A l'actif de ce western tardif: un vrai souci du quotidien et du détail vestimentaire (lire critique complète de Senscritchaiev). Passif: trop de quotidien tue le cowboy, non?