Affronter ses Peurs et Grandir Ensemble

Vingt ans après les premières aventures de l’ourson, les studios Disney livrent une nouvelle copie en s’attachant à écrire un vrai scénario de long-métrage plutôt que de reprendre la formule décousue du film précédent.

Premières angoisses

pour les habitants de la forêt des rêves bleus.

C’est le début de l’automne et Jean-Christophe repart à l’école. N’osant le confier à son ami, il lui laisse un mot sur un pot de miel. Mais Winnie ne sait pas lire, et seul Maître Hibou tente de décrypter le message : horreur, Jean-Christophe est au crâne ! (Habile jeu de mot : school / skull). Tout le monde est désemparé, l’absence de Jean-Christophe remet fortement en question la confiance et les aptitudes de chacun.

« Où allons-nous trouver la force de jouer sans lui ? »

Seuls sur la route, Winnie et ses amis partent à l’aventure avec l’idée de retrouver leur indispensable compagnon de jeu, et jouent à se faire peur. Traverser le vaste monde devient un périple initiatique pour chacun, un dépassement de soi possible car ils sont ensemble, une force et une détermination les lient plus qu’ils ne l’auraient soupçonné. Ils iront jusqu’à affronter le vide tous ensemble,

si l’un tombe, tous tombent.

Chez Disney tout se chante, le dessin animé présent n’y échappe pas.

C’est toujours d’amitié dont il est question dans ce Grand Voyage initiatique un brin naïf pour les tout-petits, de la confiance et de l’assurance qui se tissent entre les membres d’une fratrie choisie. Affronter ses peurs, les confier à ses amis, se soutenir, s’entraîner. La forêt des rêves bleus, aussi sombre et effrayante soit-elle ici, reste une école de la vie miniature, l’occasion d’apprentissages théoriques pour jeune public.

Un petit moment d’innocence et de bonheur en famille.