Preux qui restent
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Au tout début des années 70, le film prend place dans un internat élitiste réservé aux garçons. Distance, défi ou désintérêt contraignent certains élèves à passer leurs vacances d’hiver à l’école. Des vacances à la dure, encadrées par monsieur Hunman qui n’a pas l’intention d’accorder du répit à ceux qu’ils considèrent comme privilégiés.
Si la suite de l’intrigue reste classique, elle est bien menée et nous plonge au cœur de l’hiver 1970/1971. Les personnages qui se dévoilent doucement tout au long du film sont attachants, chacun meurtri différemment. La thématique du deuil est abordée de différentes manières, que ce soit avec la cuisinière Mary qui pleure son fils pour qui elle a tout donné, mort il y a peu pendant la guerre du Vietnam, le jeune Angus qui pleure un père qui est là sans être là et le professeur, Paul, qui a baissé les bras et accepté une vie qui ne lui convient pas. Tous à leur manière, consciente ou pas, vont s’apporter mutuellement et s’aider à avancer. Malgré les 2h de film et un démarrage peut être un peu poussif, on ne s’ennuie pas, entre l’image, les couleurs douces et la bande originale, on est dans l’ambiance d’un Noël doux/amer.
Et pour finir, pas de happy ending miraculeux, chaque personnage continue son chemin avec ses valises à porter mais le cœur un peu plus léger grâce aux amitiés qui se sont nouées lors de ce « winter break ».
En tant que spectatrice, ce n'est pas un film qui m'a marquée, je le reverrais avec plaisir l'hiver prochain si je tombe dessus mais pas plus.
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Créée
le 28 déc. 2023
Critique lue 4 fois
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