Preux qui restent
6 ans après l’assez raté Downsizing, Alexander Payne revient sur un terrain plus familier, où il sera question de portraits empathiques d’êtres un peu cabossés par l’existence. Dans The Holdovers...
le 14 déc. 2023
39 j'aime
2
Au tout début des années 70, le film prend place dans un internat élitiste réservé aux garçons. Distance, défi ou désintérêt contraignent certains élèves à passer leurs vacances d’hiver à l’école. Des vacances à la dure, encadrées par monsieur Hunman qui n’a pas l’intention d’accorder du répit à ceux qu’ils considèrent comme privilégiés.
Si la suite de l’intrigue reste classique, elle est bien menée et nous plonge au cœur de l’hiver 1970/1971. Les personnages qui se dévoilent doucement tout au long du film sont attachants, chacun meurtri différemment. La thématique du deuil est abordée de différentes manières, que ce soit avec la cuisinière Mary qui pleure son fils pour qui elle a tout donné, mort il y a peu pendant la guerre du Vietnam, le jeune Angus qui pleure un père qui est là sans être là et le professeur, Paul, qui a baissé les bras et accepté une vie qui ne lui convient pas. Tous à leur manière, consciente ou pas, vont s’apporter mutuellement et s’aider à avancer. Malgré les 2h de film et un démarrage peut être un peu poussif, on ne s’ennuie pas, entre l’image, les couleurs douces et la bande originale, on est dans l’ambiance d’un Noël doux/amer.
Et pour finir, pas de happy ending miraculeux, chaque personnage continue son chemin avec ses valises à porter mais le cœur un peu plus léger grâce aux amitiés qui se sont nouées lors de ce « winter break ».
En tant que spectatrice, ce n'est pas un film qui m'a marquée, je le reverrais avec plaisir l'hiver prochain si je tombe dessus mais pas plus.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Films 2023
Créée
le 28 déc. 2023
Critique lue 4 fois
D'autres avis sur Winter Break
6 ans après l’assez raté Downsizing, Alexander Payne revient sur un terrain plus familier, où il sera question de portraits empathiques d’êtres un peu cabossés par l’existence. Dans The Holdovers...
le 14 déc. 2023
39 j'aime
2
Hal Ashby, ce réalisateur américain qui a été à son sommet lors des années 1970. Oui, symboliquement, sa carrière de cinéaste a débuté en 1970, par The Landlord, et sa dernière réussite, Being There,...
Par
le 14 déc. 2023
32 j'aime
10
Au risque d'apparaître comme un cuistre, je démarre par cette généralité : pas de bon film sans 1. un bon scénario mettant en scène des personnages pleins de caractère, qui ont en eux de quoi faire...
Par
le 24 déc. 2023
22 j'aime
5
Du même critique
Lorsque le générique de fin est apparu avec un super morceau de piano pour l’accompagner, j’ai été partagée entre plusieurs ressentis. J’ai adoré le film. Mais je me suis aussi un peu ennuyée, ce qui...
Par
le 4 janv. 2024
1 j'aime
Qu’est-ce que ça fait bizarre de sortir de la salle de cinéma et de la bulle dans laquelle nous plonge Le mal n'existe pas pour retourner dans le monde réel avec toute son agitation, tout le bruit,...
Par
le 29 avr. 2024
Que dirait-on si l'on se retrouvait face à un parent décédé ? C'est un fantasme que beaucoup ont pu avoir, de pouvoir revoir un être cher comme si le temps s'était arrêté et pouvoir se retrouver...
Par
le 19 févr. 2024