Preux qui restent
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Un film américain, distribué par Universal, ça sent Hollywood à plein nez, fish odor syndrome. Aussitôt je sors toute ma théorie d'a priori pour ne pas aller le voir au cinoche du bourg-centre. Cependant, la bande annonce m'accroche (c'est fait pour ça !). Cela me semble désopillant en regard du quasi-navet vu la veille. Ce sera donc mon premier film réalisé par Alexander Payne.
Et je n'ai pas vu passer les deux heures que dure le film ! Un excellent moment de cinéma. En sortant, il m'a rappelé "le cercle des poètes disparus" tant sur le plan émotionnel que sur la similitude du lieu où se déroule l'action, un lieu d'éducation pour enfants bien nés.
Comédie dramatique où les trois principaux personnages de cet improbable trio, en sortant peu à peu de leur zone de confort (passage illustré par une sortie pédagogique à Boston), renvoie aux zones d'ombre gracieusement distribuées par nos sociétés que sont la solitude, l'abandon, le deuil etc.
Certaines critiques disent que ce film est une mécanique bien huilée, le tout orchestré par une bande-son réalisée entre autres, des chansons et musiques d' Artie Shaw, Woodie Guthrie et Cat Stevens, entre autres, que j'ai pu identifier.
Et tant pis si je me suis fait couillonner par Hollywood. Soudain, je me suis senti moins seul.
Créée
le 4 mars 2024
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