Surréaliste...
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le 6 févr. 2018
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Dans l’obscurité totale, là où seul le fracas des pioches contre la roche permet de s’orienter en plein chaos, la lumière jaillit des lampes torches des mineurs entassés au fond du gouffre. Les bruits sont stridents, la confusion est totale, la détresse nous envahit et la peur guide nos sens. Mais rapidement, la mise en place très claustrophobe de Winter Brothers laisse place à la luminosité aveuglante des paysages danois. La neige s’y confond avec le calcaire que viennent extraire les jeunes hommes, dont deux frères, Emil et Johan, protagonistes principaux du premier long-métrage du réalisateur islando-danois Hylnur Palmason.
Ces premières images de Winter Brothers, aux contrastes saisissants (l’obscurité/la lumière, la roche/la neige, l’industrie/la nature), frappent d’entrée de jeu. Formellement, on assiste, sidéré, à un travail dantesque sur les jeux de lumières, de son et de hors-champ qui se met en place au fond de la mine, avant de découvrir, ébahi, cette blancheur immaculée qui semble avoir enveloppé tous ceux qui se trouvent à la surface. Les visages des mineurs sont couverts de calcaire, la nature malmenée est couverte de neige : la pureté du blanc couvre tout, y compris les plus viles pulsions que l’on devine.
Créée
le 1 mai 2018
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