Comme beaucoup de films d'exploitations japonais des 70's, Wolfman contient le cocktail classique : violence, sexe et musique jazzy auquel vient s'ajouter une dose d'horreur et de fantastique.
Le métrage commence comme un polar plutôt classique avant de s'orienter vers le fantastique avec des histoires d'Inugami et autres malédictions. Le tout est assez bordélique il faut le dire, on passe très rapidement d'une scène de baston à une scène de sexe et ce tout au long du film, Chiba au passage se tape toutes les filles du films sans préliminaires grâce à son côté "animal". On ne s'attarde pas trop non plus sur le background du personnage principal qui est assez vite expédié à base de 2 ou 3 petits coups de flashback en noir et blanc.
Niveau réalisation, c'est assez flashy, parfois expérimental mais pas toujours très lisible notamment lors des scènes de bastons. Le score est pas mauvais mais beaucoup trop répétitif, on nous ressort le thème du film sur chaque scène d'actions. Bref Wolfman est un pur produit d'exploitation qui même si il n'est pas toujours réussi, n'est pas avare en sexe, sang et bastons, les fans du genre en auront pour leur argent.