Le titre m'a fait atttendre la même chose du film que sa première partie : une épopée de fantasy qui n'a fonctionné que par son budget phénoménal devant les foules popcornophiles de Russie. Sautant de scène d'action en combat et de guerre en conflit, mettant des noms propres mystérieux partout pour se donner un genre, c'est une sorte de Seigneur des Anneaux à l'orientale, concentré et avec davantage de violence.
Et puis, après une demi-heure d'ennui à me demander pourquoi j'étais en train de regarder cette chose, l'univers m'absorba, à ma plus grande surprise.
J'ai certes continué à le regarder d'un œil distrait, et sa formule ne conviendra pas à tous. En ce qui me concerne, j'ai tout de même découvert un film de dark fantasy russe qui a trouvé son propre format de blockbuster sans désespérément rappeler Hollywood.
Il y a des redites, du superflu et de l'exagération. Toutes choses considérées, Volkodav ne sera jamais un bon film, et il est impossible de se sortir de la tête qu'il s'adresse à des adolescents. Mais il a quelques très bonnes idées.
Les flashbacks, le compagnon chauve-souris du héros, quelques éléments de design et surtout l'intégration des valeurs mystiques et tribales dans l'histoire : ce sont autant de choses qui valent la peine de s'étaler sur deux heures et demi. Si l'on est prêt à voir un film d'un seul œil où les acteurs sont des objets.
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