Le twist (médiocre) est éventé au bout de 10 minutes. On occupera donc l'heure quarante restante avec Benicio del Toro déguisé en Guy Bedos déguisé en loup-garou, Anthony Hopkins montant et descendant des escaliers et Hugo Weaving qui ne cherche même plus à tromper qui que ce soit sur l'étendue du naufrage, et préfère de toute façon passer ses journées à la taverne à picoler en lisant le journal (non, sérieusement; il y a vraiment cette scène dans le film).
Le plus étonnant reste le manque de liant de l'intrigue, qui se contente pourtant d'aligner des poncifs connus depuis les années 40 et qui parvient systématiquement à faire tomber à plat les rares instants où l'action se décide à décoller.
Au final, ce n'est même pas frustrant : au bout de vingt minutes, ça fait déjà un quart d'heure qu'on s'en fout complètement.
La transformation homme/loup, qu'on jurerait supervisée par Lou Ferrigno, est rigolote.