Wolverine : le combat de l’immortel, dirigé par James Mangold, est un long-métrage s’intégrant de manière logique dans la saga des X-Men. En effet, on retrouve Logan/Wolverine après les évènements marquants du précédent volet. Après la mort tragique de Jeanne Grey et hanté par le souvenir de celle-ci, Logan décide de partir en exil et tente d’oublier son passé violent au sein des X-Men. La trame générale du scénario est particulièrement bien ficelée dans la mesure où il s’articule autour de quelques éléments forts : l’exil forcé de Logan, les machinations d’Ashida, le fantôme de Grey scandant l’ensemble du long-métrage, nous rappelant constamment le lien de Logan avec les X-men et enfin, le retour de Logan dans son rôle premier de « Justicier ». Dès le début du film, le spectateur est confronté au passé brutal de Logan. Le réalisateur s’appuie sur des éléments incontournables de la culture traditionnelle japonaise. J’entends, en ce sens, parler des différents éléments de décor : la mise à mort particulièrement réaliste, les maisons traditionnelles japonaises se caractérisant par un intérieur soigné et épuré, tourné vers l’extérieur. Conscient du développement technologique avancé du Japon, le réalisateur nous en offre des caractéristiques majeures : l’effervescence de Tokyo, l’utilisation de technologies avancées. Le long-métrage est porté par un casting intéressant : Hugh Jackman dans son rôle de Logan et Svetlana Khodchenkova, endossant le rôle de Vipère, un mutant particulièrement dangereux, froid, calculateur et déterminé. La trame scénaristique est efficace et plonge le spectateur dans la course folle d’un homme pour l’invulnérabilité et la survie à tout prix. Celle-ci est scandée par des scènes d’action spectaculaires, par des moments d’émotion surprenants et par l’utilisation d’un univers cohérent et crédible. Cette crédibilité est renforcée par plusieurs éléments fondateurs des coutumes japonaises : les combats aux sabres japonais, les vêtements traditionnels, les Yakuzas, le folklore japonais etc.
Pour ma part, un final époustouflant opposant Logan à la Vipère. Quant à celle-ci, le réalisateur nous surprend de diverses manières : d’une part, sa dangerosité caractérisée par son poison aux effets très bien reproduits, sa transformation physique (semblable à une mue véritable de serpent). Je pense que le réalisateur a souhaité reproduire les instincts primaires de la vipère et ainsi les associer à son personnage pour plus de crédibilité.
En somme, un long-métrage spectaculaire dans ses actions et émouvant dans les différentes relations que créent les personnages (Logan et Mariko).
L’utilisation de l’univers japonais est particulièrement inédite et confronte le spectateur à des réalités nouvelles dans l’univers des X-Men.