The Wolverine n'avait pourtant pas beaucoup de pression, en effet être à la fois la suite du très mauvais X-Men l'affrontement final qui nous préparait déjà à ce qui nous attendait en nous offrant une sorte de "Wolverine et ses Amis" et de l’infâme navet sur les origines de Wolverine.
On ne peut pas dire que les attentes étaient importantes et pourtant, le seul défi à relever, celui de n'être que moyen et moins affreux que ce qu'on a vu dernièrement n'a pas pu être relevé.
Je ne pensais pas cela possible, mais on a encore fait un pas supplémentaire dans la médiocrité absolue en nous narrant une "histoire" sans queue ni tête qui n'intéressera absolument personne, qui ne relie aucunement ce qu'on a pu voir précédemment et qui n'apporte rien du tout à la mythologie.
Accompagné de dialogues niais, insipides voir risibles, de faux raccords fréquents et visibles, d'une mise en scène ringarde et comble du malheur campé par des acteurs terriblement mauvais, Tao Okamoto et Rila Fukushima en tête que j'espère ne plus jamais revoir au cinéma.
J'ai beau chercher, je ne vois pas ce qui pourrait vous motiver pour voir le film, hormis pour les fans inconditionnels de Hugh Jackman qui comme à son habitude fait son Wolverine, sort quelques répliques grossières, rêve de Jean mais emballe quand même une fille, à choisir je vous conseiller son caméo sur First Class qui vaut bien ces deux films centrés sur lui.
En revanche si vous tentez tout de même le diable ou que vous souhaitez profiter de votre carte illimité et de deux heures de climatisation comme moi, restez bien jusqu'au bout, la scène post-générique qui dure deux minutes écrase à elle seule le film entier dans sa mise en scène et son intensité qui présage du très très lourd pour la suite.
Cet été, on a eu droit à du blockbuster, bon, passable ou encore moyen mais c'est avec celui ci qu'on tire le gros lot, le voilà notre vilain petit canard, à oublier très vite.