« Woman at war »
De Benedikt Erlingsson
Petit film en forme de fable écolo comico thrillo un peu burlesque, porté par le personnage d’Halla (Joué par l’actrice islandaise Halldora Geirhardsdottir, très rafraichissante), en « wonder woman des Steppes ».
Le point de départ ; « Halla, la cinquantaine, déclare la guerre à l’industrie locale de l’aluminium, qui défigure son pays. Elle prend tous les risques pour protéger les Hautes Terres d’Islande… Mais la situation pourrait changer avec l’arrivée inattendue d’une petite orpheline dans sa vie… ».
Dés la première scène s’installe tous les ingrédients d’un film prometteur, tant dans la prise de vue, que dans la singularité du sujet, au beau milieu de ces étendues islandaises.
Une héroine « ordinaire » poussée à accomplir des actes « extra-ordinaires ». Une femme aux ressources hors du commun quand il s’agit, de manier l’arc à flèche, tendre des fils à haute tension, courir à travers les Steppes.
Et puis reprendre le cours normal de sa vie, en prof de chorale ou en future maman en demande d’adoption.
De belles idées, comme ce trio de musiciens (partition intégrée dans la bande son) et de chanteuses bulgares, apparaissant sous forme de tableau animé et rentrant progressivement dans la narration mais maladroitement exploité car souvent trop systématique, comme l’intervention répétée du touriste latino-américain à vélo, pris pour cible à chaque acte terroriste ou de sabotage, idée du « présumé coupable idéal » comme clin d’œil mais aussi trop répétitive.
Certains traits sont un peu forcés et il y a quelques invraisemblances ou liens entre les personnages non développés.
Ceci dit, si on ne s’attache pas trop à cette analyse, peut-être un peu trop « approfondie », j’ai passé malgré tout, un très bon moment divertissant et dépaysant.