Tire-larmes ultime !
La guimauve, ce n'est pas mauvais au début. Mais lorsqu'on vous met un entonnoir jusqu'au fin fond de la gorge et que l'on commence à vous en déverser des hectolitres dedans sans s'arrêter, ça...
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le 23 déc. 2017
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Le réalisateur Stephen Chbosky avait réussi à séduire bien des critiques en adaptant son propre roman Le monde de Charlie et il frappe une nouvelle fois avec un film riche en émotions et important, dans la même veine que son premier film, Wonder, merveille en anglais. Bien que ce soit un film américain avec ses stars, ses messages sur la tolérance et ses belles scènes d'amour, Wonder n'abuse pas sur le côté "tire-larmes" et c'est une très bonne chose car ça nous permet de rentrer à notre rythme dans cette histoire atypique sans commander nos émotions dès le départ. C'est une histoire qui remue mais qui est racontée avec douceur et bienveillance : ça traite du harcèlement scolaire, de la différence par le handicap et de la tolérance mais c'est aussi et avant tout une histoire d'amour, de famille soudée face aux difficultés , d'amitié sincère et d'innocente jeunesse. Il y a une touche de poésie qui s'insère dans ce tableau réaliste et cruel où le regard de l'autre peut avoir des conséquences douloureuses, surtout entre enfants. Le film se distingue en plusieurs segments, chacun centré sur l'un des personnages et sur son rapport au personnage d'Auggie. Ces portraits enrichissent et donnent de la vraie valeur aux personnages secondaires qui gravitent autour de Auggie. Jacob Tremblay, bien que sous une couche de maquillage, est bluffant pour son jeune âge et ne plonge jamais dans le mélodrame. Il en va de même pour Julia Roberts et Owen Wilson, couple étonnant mais très touchant et juste dans leur relation et leur optimisme. Les jeunes acteurs conjuguent parfaitement méchanceté et complicité dans leur interprétation. Le portrait est juste et émouvant mais le film n'hésite pas à dépeindre la bêtise et la cécité de certains face à la violence et au harcèlement à l'école. Wonder porte un vrai regard sur la tolérance et serait un très bon exemple à montrer aux enfants en milieu scolaire, quand les moqueries apparaissent et où les groupes se forment, car oui, il y a dans Wonder une morale sur l'acceptation de l'autre et sur l'ouverture face à la différence, qui serait d'une grande utilité pour ouvrir les yeux de certains... Et pas qu'à l'école...
Créée
le 22 déc. 2017
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10 j'aime
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