DC Jenkins

Certes c'est loin d'être parfait et le DCEU aura encore du retard sur Marvel ( deux films DC d'ici 2018, 5 chez Marvel). Mais il faut avouer que ce film est un très bon point pour le DCEU.

Le film de Patty Jenkins est peu être le plus classique de cette univers étendue lancer avec Man of Steel mais il n’en reste pas moins réussie sur de nombreux points. Et principalement ceux qui faisait défaut aux autres films: Le montage et la construction narrative surtout. À ce niveau le long métrage remet les pendules à l’heure et même si ça reste basique c’est agréable de savoir où on va…

Le film a pour lui d’être centrer sur une héroïne. Qui plus est réaliser par une femme talentueuse.( Monster avec Charlize Theron c'était elle).
Le film n’est pas exempt de nombreux défauts liés au effets visuels (parfois trop juste à certains moments, voir un peu dégueu sur quelques plans) mais aussi à un scénario trop basique pour en faire une vrai référence.

Malgré cela on passe un bon moments et si on peu regretter un deuxième acte (sur les trois) un peu lent parfois le film n’en reste pas moins dynamique et notamment dans ces scènes de baston qui avouons le sont plutôt cool mais surtout, (et ça va faire plaisir à certains), lisible. Patty Jenkins mène assez bien son navire et nous gratifie de quelques moments épique bien senties (notamment dans la premières et la dernières partie du film)

On notera également une fin au double climax pas si inintéressant que cela. Je dirais même que j’ai été plutôt surpris et ceux malgré une CGI parfois grossière. ..

Le casting est un des point fort du film. Gal Gadot en tête. Si certains ont encore des doutes en ce qui me concerne elle fait une excellente Wonder Woman. À la fois forte et innocente en découvrant ce monde qu’elle ne connaît pas, L’actrice s’impose sans problème. Un des point fort chez DC d’ailleurs: ces très bon choix de casting. Chris Pine fait le job dans son rôle de Steve Trévor. Pilote intrépide et charmeur. Sans en faire trop le Kirk de la dernière trilogie Star Trek forme un duo de choc avec l’amazone. D’ailleurs il fonctionne à merveille. Le reste du casting est sympathique. On retrouve l’acteur franco-marocain Said Tagmahoui qui continue à s’imposer outre atlantique. L'entendre parler par moment en français (dans la vo) est plutôt sympa. (Une partie de l'intrigue s'y déroule d'ailleurs ainsi qu'en belgique) Robin Wright (Antiope ), Connie Nielsen (Reine Hyppolite mère de Diana) sont sublime. Danny Huston qui joue ici sont deuxième Bad Guy dans une adaptation de comics (le Striker de Origins Wolverine c’est lui) . Il est bien plus crédible ici et finalement brouille assez bien les pistes. La distribution est complété par le toujours excellent David Tewlis (Harry Potter The Lady) qui interprète un rôle énigmatique. Elena Anaya ( Van Helsing . L’instinct de Mort. À Bout Portant) joue une « Docteur Poison » convaincante mais un peu secondaire. Et enfin Ewen Bremmer ( le SPUD de Transpotting) dans un rôle de tireur d’élite alcoolo qui lui va à merveille..

La mise en scène de Jenkins sublimer par les décors de la française Aline Bonneto ( les films de Jeunet. Pan. Yves Saint Laurent) nous offres de très belles scènes et de très jolies plans parfois. ( Le Londres un peu crasseux de la grande guerre fonctionne bien, les décors de l’île des amazones sont vraiment magnifique). La musique reprend de temps en temps l'excellent thème de Junkie XL mais présente également quelques nouvelles partitions qui elles sont loin d’être transcendante.

Au final. On pouvait s’attendre à un film clichés et brouillon.. Mais il n’en est rien. Le film évitent la plupart des écueils liés au genre et redonne un peu de noblesse à DC. Certes le scénario est banal (mais pas à chier) et certains effets visuels sont pas toujours réussie mais Gal Gadot et la réalisatrice Patty Jenkins, apportent au genre une légèreté et une distance appréciables. On regrette le manque de nuance dans la morale de fin. Qu'importe. Y’a du mieux chez DC. Pas une franche réussite mais un film qui redonne un peu d’espoir. Merci Geoff Johns Au revoir mr Roven.