Après avoir affronté des mitrailleuses lourdes avec son lasso, Diana Prince combat cette fois les effets d'un artéfact responsable de la destruction du monde, ...
Troisième long métrage réalisé par Patty Jenkins après le remarqué Monster (et la performance de C.Theron) et le précédent volet, limite correct, des aventures de la super-héroïne (2017).
L'originalité du scenario du précédent film manque cruellement à celui-ci, et le résultat ressemble à un épisode de la série de 1976, berceur et démodé, et surtout rallongé, donc, en format cinéma.
L'intrigue est du coup longue à se mettre en place et trop de temps morts encombrent maladroitement l'histoire.
Les interprètes, à défaut d'être bons, sont sympathiques ...
Les costumes sont plus ou moins réussis, au contraire des maquillages.
Les décors et reconstitutions passables.
Les effets spéciaux sont propres, les combats brouillons.
Les touches d'humour, déjà trop rares, ne prennent pas ou rarement.
La musique est juste et elle accompagne sans grande originalité mais correctement action et autres séquences.
L'ensemble n'est guère persuasif, le combat en deux (courtes) parties de Wonder Woman contre son alter-ego ne convaincra guère plus.
Pour le reste, on retrouve donc bien souvent l'ambiance de la série des années soixante-dix, sa morale naïve et désuète, une héroïne qui limite systématiquement les dégâts humains, une population faible qui ne rêve que de possessions, des politiques avides, la rengaine de l'affrontement États-Unis/URSS, la séquence "violon" pour clore tout ça et une inutile et ridicule scène post-générique.
Le film est volontairement hors de son époque, mais c'est en bonne partie - au delà de sa médiocrité générale - ce qui le dessert.
Courses de Noël