Malgré toutes les critiques négatives, j'ai retrouvé dans Wonder Woman 1984, la même énergie que dans le premier Wonder Woman, et qui m'avait tant plu.
Si on doit chercher ce qui différencie ces deux films de la panoplie de héros Marvel et DC qui s’enchaînent sur les écrans, je dirais que Diana Prince et l'héroine avec l'énergie la plus positive à s'illustrer sur les écrans.
Combien de héros "dark", pseudos torturés ou "super futés" faudra-t-il encore regarder cette année et les années à venir. Assumer le fait que on a un personnage 100% positif dont le rôle est de sauver le monde sans arrière pensée permet de se dispenser de beaucoup de simagrées qui encombrent les Marvels et DC avec des conflits très artificiels.
WW1984 a donc une originalité : plutôt que de nous mettre face à un méchant de service qui veut exterminer / dominer le monde, "parce que voila", Diana Prince va rencontrer trois personnages qui vont changer le monde et son monde : Max Lord, qui voit ses souhaits soudainement exaucés, Barbara, rongée par la jalousie et un sentiment d'impuissance, et Steve Trevor, bizarrement revenu d'entre les morts.
Mettre Wonder Woman face à ces "émotions" (Assouvissement, Faiblesse et Amour) donne une certaine énergie à ce film et aux scènes d'émotions qui vont suivre, accompagnée d'une très bonne musique. Dites ce que vous voulez : les bons sentiments sur grand écran me plaisent, quand ils prennent le temps d'être bien mis en scènes avec de bonnes répliques.
Est-ce que ça fonctionnerait aussi bien sur petit-écran ? Sûrement pas. Mais c'est l'avantage du grand écran : rendre incroyable des idées a priori idiotes.