Sorti en grandes pompes en 2003, Wonderful days était sorti en salles en France, et c'était sans doute le tout premier film d'animation coréen. Visuellement, c'est assez splendide, avec un procédé assez particulier où les personnages sont animés de manière traditionnelle, mais où les décors sont en 3D.
C'est assez déstabilisant au départ, mais au fond, ça marche très bien.
C'est l'opposition classique entre le monde d'en haut et celui d'en bas, le premier voulant détruire la terre des pauvres afin que sa pollution crée une réserve suffisante pour vivre. Car nous sommes dans un futur lointain, où la pollution englobe la Terre, et le monde d'en haut, nommé Ecoban, a des machines qui retraitent le mauvais oxygène afin de le purifier. Et bien entendu, des rebellions vont se ressentir.
Le film est plutôt efficace, même si c'est blindé de références visuelles, comme la moto du personnage principal, nommé Jay, qui est un décalque de celle de Kaneda dans Akira. D'ailleurs, ces scènes sont le principal point faible du film, car on voit juste un type rouler à moto durant de longues minutes avec des chansons en fond. Alors déjà que le film n'est pas très long, ça casse sérieusement le rythme...
Il y a sans doute une volonté de toucher un public international en proposant un panel très large de personnages, pas vraiment typés asiatiques ; le design ressemble d'ailleurs aux films d'animations DC des années 2010. Cela dit, malgré mes bémols, ça reste très efficace, parfois spectaculaire, un peu gentillet sur la morale, et ça donne envie de voir d'autres films d'animations coréens.