Le nouvel affrontement final
1975: la famille Gray est en voiture avec la fille Jean à l’arrière lorsqu’en voulant changer de poste de radio, la gamine provoque un accident tuant ses parents. 1992: lorsqu’une rupture de l’espace-temps menace notre monde, les X-Men secondent la Nasa pour secourir Endeavour en perdition. Et qui mieux que la plus télépathe des mutants pour sortir dans l’espace. Seulement cela va provoquer une renaissance et offrir à une peuplade extraterrestre l’opportunité de nous envahir.
Le voici donc ce surprenant quatrième opus de l’ère reboot. Sans Singer derrière la caméra, le risque d’un suicide était flagrant. L’auto-destruction est partiellement évitée.
Xmen est à titre personnel ce que je préfère chez Marvel. Un seul épisode ne m’avait pas convenu et convaincu : l’affrontement final. Or, en modifiant la perte de mutants et changeant certains décors et lieux, ce Phoenix ne brille pas par son originalité et les mauvaises critiques lues se justifient niveau écriture.
Néanmoins le rythme est davantage prenant que pour l’opus de Rattner et malgré les quelques invraisemblances, notamment du point de vue paternel, ainsi qu’une absence notoire de lien avec la séquence post-générique de Apocalypse, l’on ne s’ennuie pas. Et l’ultime partie ludique annoncée nous laisse sur l’interrogative : qu’adviendra-t-il de Marvel, sans ses Avengers ni ses mutants? Ne pas compter sur des séquences post-générique pour y répondre car inexistantes.
Se laisse néanmoins voir si vous aviez été déçus de l’acte 3 des X-Men