X-men : les jours impératif du passé composé
Qui est le con qui a eu la brillante idée de refilé la caméra à Bryan Singer ? Après un First class brillant qui rebootait de manière intelligente la franchise tous en laissant la porte ouverte pour l'inclure dans la trilogie « original » et médiocre de papy Singer, il a fallu qu'il se ramène tel un preux chevalier en armure scintillante de kitsch comme ces magnifiques scènes futuristes digne de terminator 1 pour mettre son grain de sel dans un truc qui partait bien.
Attention va y avoir du spoil.
Oubliez donc les personnages introduit de manière plus ou moins intelligente dans First Class, ils ont tous trépassés sous la médiocrité du scénario. Le hurleur, mort. Azazel, mort, La stripteaseuse, morte, etc. Seul survivant du massacre, Havock qui à droit à ces 3 minutes chronos d'antenne histoire d'introduire d'autre glandu aussi useless que lui.
A la place dite bonjour au x-men de l'ancienne trilogie qui eux aussi servent globalement à rien. Mention spécial à Kitty pryde qui, rappelons le pour ceux du fond, est originellement envoyé dans le passé à la place de wolvi dans le comics. Bah non pas ici, ici madame est pas assez bankable, admettons, faut que le film ce vende un peu. Par contre quelqu'un m'explique d'où lui vient son nouveau pouvoir ? Non personne ? J'me disais aussi.
Ah mais non j suis con ! Elle nous explique elle même qu'elle envoi son pote Omar Sy dans le passé à chaque fois qu'ils croisent une sentinelle. Ouais, ok et ça te serait pas venu à l'esprit d'envoyé un mec comme Wolverine plus loin dans le passé avant que l'apocalypse totale ne ce soit produite ? Probablement pas apparemment.
Bon admettons encore une fois je suis bon publique. Pis y'a papy Gandalf et son pote Piccard les surgelés, je les aimes bien ces vieux.
Revenir hier pour empêcher aujourd'hui les évènements de demain.
Intéressons nous maintenant au fond du film. Xavier jeune sympa dans son rôle de junkie misérable qui tente tant bien que mal de remonter la pente, mais encore une fois Singer expédie ça en 1m30 montre en main comme un gros balourd, là ou un réalisateur plus talentueux aurait pu en tiré partie. Magneto jeune quand à lui toujours aussi charismatique se la coule douce en taule depuis une dizaine d'années pour un meurtre qu'il a pour une fois pas commis. Ca aurait pu amené un truc intéressant mais non on va zappé vite fait déconnons pas.
Bolivar Task génial inventeur des sentinelles, sous exploité au possible. On sais pas pourquoi ils les a créées dans quel but réel, que dalle M. Singer préfère foutre des caméos de Stryker à tour de bras histoire de bien faire comprendre qu'il était de retour et que l'intrigue des années 70 on s'en tamponne le cul avec une babouche.
Alors oui y'a vaguement une tentative de thématique là dessous, mais vaguement. L'intelligence de la thématique du racisme et de l'intégration de first class est passé à la trappe, le coté génocide on passe à coté, les enjeux de volontairement annihiler une population entière sous prétexte de la survie
c'est même pas la peine. J'ai très envie de placer un point Godwin ici mais j vais m'en passer.
Pour conclure le film est pas fondamentalement à jeter, quelques idées sympathiques, les plans de Quicksilver qui rendent vraiment bien, revoir Gandalf et la totalité des décors et ambiance années 70. En dehors de ça ouvrez un comic X-men et lâché l'affaire.