Bof. Les récits sont assez décevants. J'ai pourtant cru que ça allait me plaire, le premier récit étant intriguant de prime-abord. Mais très vite, on s'aperçoit que celui-ci, tout comme les 3 autres, sont assez pauvres, manquent d'approfondissement.
Premier film : Ainsi donc, ça commence bien mais très vite on comprend que ça n'ira pas très loin. Et on s'ennuie donc un peu durant ce film. C'est triste parce que plus l'auteur en fait et moins on y croit. En effet, qu'est-ce qui pourrait provoquer un tel comportement, quelque chose qui peut en plus se propager de bouche à oreille... rien tout simplement. C'est idiot. Du coup, avant même d'arriver à la fin, on se dit qu'en fait on s'en fiche complètement de savoir la raison, on sait que ça sera forcément décevant... sauf que ce n'est pas le cas des auteurs qui misent tout là-dessus et sur rien d'autre. Au-delà d'un rêve qui n'a pas grand chose à faire dans ce film et d'une dernière réplique-jeu de mots un peu facile, c'est ultra pauvre.
On trouve quand même des petites choses intéressantes grâce à une bonne direction d'acteurs, comme cette rivalité entre les parents. Sauf que ce n'est jamais exploité narrativement. L'emballage visuel est plaisant, les acteurs sont bons. Non vraiment, c'est l'histoire qui fait défaut.
Deuxième film : récit qui est voulu drôle amis qui ne l'est jamais vraiment. La faute à des situations jamais correctement tournées vers le rire. Il ne suffit pas de montrer un élément bizarre pour que ce soit drôle, il faut encore l'exploiter intelligemment. Et ici, il n'y a pas beaucoup d'approfondissement de quoi que ce soit. Et puis le récit ne tient pas la route. C'est dommage parce qu'ici aussi la réalisatrice s'en sort bien au niveau de la mise en scène. C'est jamais génial, mais c'est propre, correct, compréhensible. Et puis j'aime bien l'actrice principale, douée et sexy !
Troisième film : encore un récit assez pauvre. Le survival face à une entité démoniaque, ça peut être bien, mais quand il n'y a que 4 personnages et qu'ils ne sont pas terribles... on s'emmerde donc un peu devant ce film. Il ne se passe pas grand chose, l'intrigue se déroule sans grande surprise, les lieux et personnages sont pauvrement exploités... La mise en scène n'est pas vilaine mais manque également d'inspiration.
Quatrième film : pas intéressant en soi mais l'auteure tourne vite en rond au lieu d'exploiter son sujet. Et on s'ennuie un peu. C'est dommage parce qu'il y avait du potentiel. Et puis la métaphore est un peu lourde ; clairement, l'auteure voulait que les gens comprennent son message, du coup c'est un peu grossier et l'intrigue perd de sa poésie. Visuellement c'est le moins intéressant des quatre ; ce n'est pas vilain à voir mais j'ai trouvé les images plates. Il y a tout de même des passages intéressants, que ce soit visuel ou narratif, comme lorsque le fils domine sa mère, mais ç aurait pu aller tellement plus loin...
Les transitions animées : l'animation manque de fluidité par moment, de richesse, mais ça reste un univers assez sympathique visuellement. Ce qui est raconté est sombre, intéressant mais ne va pas assez loin.
Bref, au final, ce sont les transitions en stop motion que j'ai préféré même si ça manque d'un aboutissement.
Et voilà le danger à vouloir faire un film avec un tel concept : tout ce qu'on retiendra de ce film, c'est que les femmes ne savent pas faire de films d'horreur... c'est con parce que c'est faux ! Des femmes ont réalisé des films de genre et s'en sont très bien sorties. Mais c'est toujours comme ça avec les pro-féministes qui veulent revendiquer des trucs haut et fort et qui agissent sans réellement prendre le temps de réfléchir, du coup elles font passer les femmes pour des baltringues. En même temps, si au lieu de vouloir poursuivre la gue-guerre de sexe avec ce genre d'idées, forcément, les choses ne pourront jamais s'arranger.