Après cette purge, c'est nous qui avons besoin d'un cours de yoga. Immonde visuellement, absolument pas drôle car trop de "n'importe quoi", des acteurs qui font du minimum syndical, et surtout des effets spéciaux qui nous font regretter les projets estudiantins même les plus bâclés. Une histoire bien barrée qui aurait pu être comique et effrayante à la fois, mais tout est gâché par le réalisateur Kevin Smith (qui avait déjà fait un sacré faux pas avec le précédent Tusk et persiste dans son délire de parodie aussi laide qu'insipide). À croire que la leçon n'a pas été apprise depuis, et qu'on continue dans l'immonde : les effets spéciaux de jeux vidéos feraient rire (jaune) les cinématiques de nos jeux actuels, ça pique les yeux. Les saucisses nazis (Kevin Smith déguisé) qui font du charabia deviennent un humour puéril et inefficace, la fin est insupportable avec la pseudo-bataille du "boss" qui dure deux minutes et qui fait (encore) un Canadian bashing (dénigrement) idiot et dont on ne comprend ni l'origine ni l'intérêt (et que dire des français avec le personnage de Guy Lapointe... C'est parce que j'adore les rôles passés de Johnny Depp que ce rôle-ci me rend blasée et déçue de ce type d'humour bête et méchant). Le plus agaçant étant peut-être les tableaux musicaux comme les vieux jeux vidéos qui coupent l'histoire à chaque personnage qui apparaît... Non, on arrive à trouver encore pire (un exploit) : pour une yogi qui voit sa discipline piétinée et abrutie par le film, ce film bascule dans le bashing d'absolument tout ce qu'il peut attraper dans ses petites mains grasses, et on n'a qu'une envie : lui rendre la pareille. En 1h20 de film environ, on veut zapper mille fois, et tenir jusqu'au bout nous aura coûté nerveusement, juste pour vous conseiller ceci : fuyez, tout est puéril, bête et méchant.