Beshay de roi
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Voilà un magnifique kamoulox comme seul le Festival de Cannes peut en offrir. Dans Yomeddine de A. B. Shawky, un lépreux et un orphelin entament un road-trip à travers l’Egypte, motivés par la recherche de leurs origines respectives. Beshay, anciennement lépreux mais devant trainer les cicatrices laissées par la maladie, décide, après le décès de sa femme, de quitter la léproserie dans laquelle il réside depuis l’enfance. Obama, un jeune de l’orphelinat voisin, quand il n’est pas à l’école, passe ses journées à la « Montagne de déchet » et aide Beshay à fouiller les ordures en quête d’objets de valeur, qu’ils pourraient vendre. Obama, comme Beshay, tous deux guidés par la recherche d’une famille qu’ils n’ont jamais connu, se mettent ainsi en route sur le chariot de Beshay, tracté par un âne.
On attendait d’un œil curieux ce premier film égyptien présenté en Compétition, annoncé fièrement par Thierry Frémaux, légitimement tout heureux d’exposer au grand jour un réalisateur inconnu issu d’un continent trop souvent boudé par la sélection officielle. Mais cette curiosité, passé les quelques belles séquences d’introduction dans la décharge à ciel ouverte où erre Beshay, s’est très vite essoufflée.
Créée
le 11 mai 2018
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