Beshay de roi
Dans une décharge publique égyptienne, un lépreux et un orphelin s’éveillent au monde en ouvrant les pages d’un vieil exemplaire de Newsweek. Le premier vit dans une léproserie et subit l’ostracisme...
le 10 mars 2019
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Le Festival de Cannes est une belle occasion de découvrir des films étrangers que nous avons rarement l’occasion de voir sur nos écrans français. J’ai donc eu la chance d’assister à ce film égyptien d’une poésie touchante. Yomeddine n’a rien de triste, au contraire, loin de tomber dans un pathos profond et maladif de certains films à Cannes, cette réalisation est une véritable leçon de vie. Les acteurs sont portés par leurs rôles, à tel point que le film prend des airs de documentaire, parcourant avec ces Thelma et Louise marginalisés (l’un par sa maladie, l’autre par son statut d’orphelin), une Egypte contemporaine. Le Nil devient un terrain de rencontres, de rejets comme d’étreintes, de sourires comme de larmes. Certaines scènes sont poignantes, par leur simplicité plus que par leur message, et le visage de Beshay nous apparaît comme une palette d’émotions que le réalisateur manie avec sensibilité. Mais surtout, Yomeddine est porteur d’espoir, celui qui nous amène à toujours aller au delà des limites qu’imposent la difficulté, les critiques et la haine.
Créée
le 5 juin 2018
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