A nos corps dépendants
Question : que dire d’un film qu’on a pas entièrement compris ? Option N°1, dite du melon : c’est n’importe quoi, ça ne veut rien dire. Option N°2, dite de l’humble : je suis limité...
le 9 févr. 2017
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Un trait de crayon, un cheveux, un chemin, un fil, ce sont ces cometes qui tracent nos rencontres. Idée née d'une banalite, on oublie toujours les noms de ces personnes, ces instant trop court que l'on vit et qui s'evanouissent tant ils nous semblent sans consequence, ou noye dans l'ordinaire. Neamoins Your Name celebre le quotidien, sa banalite, sans distinction entre la ville et la nature, tout brille, tous semblent baignés dans l'or merveilleux du soleil, et cette lueur reste avec eux. Cela vehicule par le regard nouveaux que prenne l'enfant de la campagne sur la ville et l'enfant de la ville sur la campagne. C'est donc la memoire qui semble au coeur du film, ce qui est reminiscent de la spiritualite tres japonaise, les parties preferes du film, qui se devoile ici, tout douce, sous le regard bienveillant des kamis, caché mais present, dans le souffle et le vent qui agite l'herbe, c'est l'importance du rituel, de la commemoration.
Mais le film ne se depasse pas, ce qui fait partie de sa bienveillance tout fois, on a quelque jolie moment mais il manque quelque chose a l'ensemble, peut etre au niveaux du contenue alors, ou de folie, c'est tres dosé. On a quand meme le droit a une belle, mais trop courte, sequence de reve dans l'au dela ou le fil rouge se fait cosmique, le cordon ombilicale le premier de nos liens, peut etre une revelation plus forte m'aurait plus toucher a ce moment la, ou porter plus longtemps et approfondis de maniere un peu plus abstraite. On a aussi le droit a une belle scene d'impact, ou le film ne se cache pas de la destruction et de sa puissance, on sent bien l'echelle des valeurs. La puissance stellaire.
Le film est un peu repetitif parfois ou ne delivre pas une dynamisme assez prononce, comme la musique du generique de debut, tres energique, aurait pu laisser presager. Je me suis neamoins laisser porter par le film et suis bien rentrer dedans, au fur et a mesure, mais on est loin du potentiel creatif d'un Myazaki, c'est doux et gentil, mais ou est tu folie?!
Voila, je n'ai oas ete toucher par la grace comme certain, mais je comprend l'attrait ...
Créée
le 7 janv. 2017
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