Youth m’a fait pleurer deux fois : d’abord de rire, puis d’émotion.
L’humour britannique piquant, précis, qui appuie là où ça fait mal, fait mouche à tous les coups. Mais Youth¸ c’est aussi et surtout une série de constats sur le temps qui passe. Ce n’est pas un film moralisateur ou pathétique, mais une réflexion qui se fait par petites touches intelligentes et à travers le rire et la tendresse. Youth sonne juste tout en restant complètement barré.
On y découvre une panoplie de personnages tous plus uniques les uns que les autres et toujours très bien interprétés. Parfois, on décèle même des échos à la vie véritable des acteurs en jeu.
La musique prend une place magistrale dans cette œuvre, et notamment lors de la dernière scène. Lors de ce concert, très émouvant, quelque chose se passe, accentué par l’effet miroir entre le public à l’écran et le public dans la salle, en proie aux mêmes émotions.
Un tour de force plein de grâce et de piquant !