Yoyo commence assez miraculeusement par une demi-heure muette (à l'exception des sons), keatonesque et inventive, mais devient malheureusement parlant et bien plus tatiesque ensuite, avec ses gags tirés au cordeau mais dans un ensemble plus daté, succession de scènes plus qu'histoire, qui fonctionnent de façon bien plus inégale, parfois très bien, parfois suscitant presque de l'ennui. Cela reste formidable, mais il y avait par moments un tel génie cinématographique que le passage à des gags plus circassiens est forcément un peu regrettable.
7,5/10