Ou comment montrer que le pouvoir organisé n’existe que pour écraser, soumettre et asservir les peuples, à part quelques épisodes transitoires et illusoires de justice, souvent très vite noyés, sous les regards complices d’un international indulgent.
Inspiré du régime de la Dictature des Colonels en Grèce dans les année 60-70, et au travers de l’enquête de l’assassinat d’un opposant politique, on découvre progressivement les méandres corrompus d’une société qui doit son implacable tenaille sociétale à la complicité despotique et criminelle de la Police, la Justice, la Gendarmerie, l’Armée, l’Education et même la presse, sans compter autant de citoyens et de groupuscules achetés ou créés artificiellement.
Synthèse désespérante d’un concert dont les instruments se nomment trafic d’influence, esprit tribal, intimidation, corruption, meurtre, manipulation des foules, propagande, novlangue, sabotage, immoralité, et que même l’esprit authentique de justice et de courage ne semble pas pouvoir émousser.