2017 fut une année difficile pour les fans de DC car c’est l’année où est arrivée la version de Joss Wheddon au cinéma. A la base, Zack Snyder devait réaliser ce long-métrage après son Batman v Superman mais, à cause d’un drame familial et d’un manque d’envie de continuer, il a fini par quitter le tournage du projet. Warner décide alors de le remplacer par Joss Wheddon plutôt que d’attendre qu’il aille mieux et qu’il ait envie de continuer le projet. Puis les fans l’ont vu et la majorité des fans l’ont détesté pour des raisons compréhensibles. Après ça, plusieurs annonces n’arrêtaient pas de dire que la « Snyder Cut » existait et de plus en plus de fans militaient afin qu’on puisse enfin la voir. Lors du DC fandome de 2020, nous découvrions le tout premier véritable trailer de la Justice League version Snyder qui a été officialisé pour mars 2021. L’attente fut grande mais elle en valait la peine. Aujourd’hui, nous avons la Justice League que les véritables fans ont demandé, peut-être pas un chef d’oeuvre ou le meilleure film de super-héros et/ou de Zack Snyder mais la véritable version qu’on attendait depuis tant d’années. Après, ce long-métrage n’est pas sans défaut pour autant.
Bruce Wayne / Batman (Ben Affleck) est un justicier de la nuit qui a combattu aux cotés de Superman et qui cherche à réunir une équipe de super-héros en son honneur et pour combattre un envahisseur dont il suspecte la venue prochaine. C’est un chef d’équipe qui essaye de les prendre en main malgré les difficultés malgré qu’il soit têtu. C’est beau de voir qu’il combattait seul avant et qu’il se sent prêt à combattre aux cotés de nouveaux frères d’armes, surtout après ce qu’il a traversé avec Superman et le faux jugement qu’il a eu sur lui. Franchement, on ne va pas nous faire croire que Batman n’a pas de développement dans cette histoire, surtout quand ce développement est la suite logique des choses.
Diana Prince / Wonder Woman (Gal Gadot) est une amazone et une connaissance de Bruce Wayne qui, malgré qu’elle fasse la justice de son coté, est prête à se battre en compagnie de nouveaux frères d’armes afin de combattre une menace plus puissante que ce qu’elle a déjà affronté. Ici, c’est surtout elle qui a les connaissances sur Steppenwolf et sur l’histoire des boîtes mères, ce qui va avec les origines des amazones et sur le pourquoi elles se sont isolées sur une île cachée des yeux du monde. Après, c’est la moins développée de l’équipe mais elle reste une femme attachante, une combattante redoutable et elle sait aider l’équipe lorsque cela est nécessaire.
Arthur Curry / Aquaman (Jason Momoa) est un héros solitaire qui se soucie surtout des peuples pauvres près des océans sans avoir de réel attachement envers qui que ce soit. En fait, il aide les autres par bonté tout en ayant des soucis familiaux avec son père et en refusant de devenir le futur roi d’Atlantis. On peut le comprendre en se mettant à sa place, surtout quand on sait que ce peuple dont on lui demande d’être roi est dirigé par un demi-frère raciste envers les humains et qui a mis sa mère à mort. (Le film Aquaman n’était pas prévu après cette version de Justice League à la base). Donc oui, le personnage est développé d’une manière intéressante par rapport à ses rapports familiaux, atlantes et humains.
Barry Allen / Flash (Ezra Miller) est un jeune homme qui enchaîne les petits boulots afin de se payer des études sans savoir réellement ce qu’il veut faire et pour que son père sorte de prison. C’est le plus jeune de la Justice League alors il est normal qu’il soit un peu plus détendu ou stressé que les autres membres, surtout que c’est l’enfant du groupe. Sinon, le fait qu’il veuille faire sortir son père de prison est compréhensible quand on connaît son passé, il s’accroche à une des seules personnes qu’il lui reste dans ce monde, tout comme son développement de trouver une place dans ce monde comme son père lui a demandé.
Victor Stone / Cyborg (Ray Fisher) est un homme à moitié machine et à moitié humain depuis son accident alors qu’il avait une belle vie. Depuis sa transformation, il en veut à son père de l’avoir transformé ainsi malgré qu’il soit doté de nouvelles capacités propres à lui-même. On peut comprendre qu’il refuse le fait d’être devenu une machine, surtout quand sa vie humaine était si belle pour lui. Après, il a un développement intéressant par rapport à ce coté machine qu’il a acquis et qu’il voit comme une malédiction.
Superman / Clark Kent (Henry Cavill) est un super-héros respecté auquel tout le monde rend hommage depuis sa mort contre Doomsday. Ici, il essaye surtout de retrouver ses repères par rapport à tout ce qui s’est passé et par rapport à la Justice League. Il est moins mis en valeur que dans les autres long-métrages (en même temps, il n’en est plus le centre) mais il reste assez bien développé dans ce long-métrage.
Le docteur Stone (Joe Morton) est un scientifique spécialisé dans les aliens qui a sauvé son fils grâce à la technologie de la boîte mère. Depuis ce jour, il a des rapports difficiles avec son père alors qu’il essaye de le protéger et de l’aider à aller mieux. On peut comprendre qu’il ait du mal à se rapprocher de son fils quand on sait qu’il ne se concentrait, et qu’il ne se concentre encore aujourd’hui, sur son travail au lieu de sa famille. Après, c’est quand même un personnage attachant qui essaye réellement de se rapprocher à nouveau de son fils malgré les difficultés.
Alfred (Jeremy Irons) est le majordome de Bruce Wayne depuis toutes ces années et il est toujours présent pour l’épauler, que ce soit quand celui-ci est en justicier ou en homme de tous les jours. C’est un majordome sympathique et une bonne aide lorsque cela s’avère nécessaire.
Loïs Lane (Amy Adams) est une journaliste qui a décidé de prendre un peu de repos car elle n’arrive pas à tourner la page par rapport à Clark et ce qui s’est passé. On comprend qu’elle ait du mal de faire le deuil de l’homme qu’elle aime et avec qui elle avait une vie heureuse. Malgré ça, elle reste attachante et on a envie de la voir s’en sortir dans la vie, même sans l’aide de Clark.
Martha Kent (Diane Lane) est la mère de Clark Kent, elle a vendu sa maison depuis que Clark est mort car elle n’arrivait plus à payer le loyer d’une si grande maison à elle toute seule. C’est une femme attachante qu’on peut comprendre, maintenant qu’elle a perdu son fils, elle n’a plus aucune personne à qui elle est réellement attachée (à part Lois mais ce n’est pas pareil qu’avec son mari et son fils). Malgré qu’on la voit peu, ça fait de la peine de la voir comme ça mais ça n’empêche pas de l’apprécier pour autant.
La reine Hippolyte (Connie Nielsen) est la reine des Amazones qui veille sur son peuple et qui se méfie de la boîte mère qu’elles possèdent depuis qu’elle s’est réveillée. C’est une grande combattante dont on comprend la méfiance et la peur, surtout quand elle sait que sa fille sera confrontée à Steppenwolf.
Vulko (Willem Dafoe) est le tuteur responsable d’Arthur et il l’incite à reprendre le trône de plein droit car, selon lui, il le mérite plus que le prince Horn, surtout qu’Arthur est le premier né de la reine et qu’il est à moitié humain. C’est un personnage assez sympathique à écouter dans le peu de scènes qu’il a.
Mera (Amber Heard) est une commandante d’Atlantis et elle est chargée de veiller sur la boîte mère vu que le roi Horn ne le veut pas. C’est une femme avec beaucoup de caractère et qui sait très bien se défendre avec son pouvoir, mieux vaut ne pas la sous-estimer. Sinon, on sent bien qu’elle veut le meilleur possible pour son peuple.
Le commissaire James Gordon (J.K Simons) est le commissaire de Gotham et il veille sur la ville avec l’aide de Batman malgré les difficultés. On le voit peu mais, pour le peu qu’on le voit, on comprend que c’est un policier sérieux qui fait confiance à Batman pour éradiquer le crime de Gotham.
Steppenwolf (Ciaran Hinds) est un conquérant au service de Darkseid qui cherche à rentrer sur Apokolips afin de retrouver son seigneur. Pour cela, il doit conquérir un grand nombre de mondes afin que le seigneur Darkseid le pardonne et qu’il lui accorde le droit de rentrer. C’est un méchant principal beaucoup mieux développé ici que dans la version de 2017, ici il a une véritable raison compréhensible de vouloir retrouver les boîtes mères plutôt que de dire qu’il veut retrouver sa « mère ». Au passage, merci d’avoir grandement amélioré son design et de lui avoir fait des effets aussi classes sur son armure, ça le rend encore plus réussi.
DeSaad (Peter Guinness) est un des serviteurs proches du seigneur Darkseid et il veille au bien des troupes et de son seigneur en lui obéissant sans se poser de questions. Le fait qu’il soit un intermédiaire entre Steppenwolf et Darkseid est une bonne idée. On peut le voir comme le prince d’Apokolips et on sent la puissance qu’il semble avoir pour que Steppenwolf s’incline devant lui, même si ce n’est rien à coté de Darkseid.
Darkseid (Ray Porter) est le seigneur de la planète Apokolips et un conquérant qui cherche à s’emparer de tous les mondes possibles sans aucune pitié. Aujourd’hui, il continue de conquérir des mondes malgré qu’il ait un plus grand intérêt pour la terre (ce qui est compréhensible vu son passé sur cette planète). C’est un conquérant qu’on arrive à craindre pour le peu qu’on voit et il aurait fait un excellent boss final pour DC (si on avait la suite de ce long-métrage…).
La dichotomie entre la Justice League et Steppenwolf est assez intéressante. Là où Steppenwolf veut conquérir le monde et tuer le maximum de personnes, la Justice League est prête à tout pour défendre le monde et repousser l’envahisseur, quitte à tenter les choses les plus improbables. Bref, c’est une dichotomie assez intéressante à suivre malgré qu’elle soit assez légère comparée à celles de Man of Steel et Batman v Superman.
Le long-métrage démarre par la mort de Superman fasse à Doomsday pendant Batman v Superman avec le cri de Superman qui raisonne à travers le monde entier, comme un signal lancé pour qu’une des boîtes mères puisse s’activer à nouveau. C’est une introduction intéressante qui nous donne envie d’en savoir plus sur ce qui va se passer maintenant que Superman est mort et qu’une boîte mère est réactivée.
Concernant les effets spéciaux, ils sont de bonne qualité et ça se voit. Certes, ils ne sont pas parfaits mais on voit bien que les effets spéciaux ont été travaillés comme il se doit. D’ailleurs, mention spéciale pour le design de Steppenwolf qui est BEAUCOUP plus beau que dans la version de 2017 (même si son visage rappelle un peu les trolls du seigneur des anneaux, comme Doomsday dans BvS).
La photographie de ce long-métrage est une photographie un peu plus sombre et grisâtre mais qui fonctionne assez bien. Ici, la photographie colle avec le fait que Superman est mort et que Steppenwolf arrive afin de conquérir le monde et d’appeler son maître, encore plus dangereux que lui. C’est un détail mais ça rend la photographie de ce long-métrage réussie dans ce que ça raconte.
En terme de symbolisme, il y a beaucoup d’éléments qui fonctionnent dans ce long-métrage. Par exemple, il y a ce que représente le docteur Stone pour Victor, le trident d’Arthur pour lui, Lois pour Superman, Darkseid et sa quête de conquête pour Steppenwolf ou encore Steppenwolf pour Wonder Woman et Batman. Bref, on a pas mal d’éléments de symbolisme efficaces dans ce long-métrage.
On a une mise en scène soignée, pas parfaite mais très soignée qui arrivent à nous convaincre sans aucun souci, que ce soit dans les moments d’action ou dans les moments calmes. Ici, on sent une mise en scène moins fainéante et plus précise dans ce qu’elle veut raconter, malgré qu’elle soit un peu moins inspirée que dans les précédents films DC que Zack Snyder a réalisé.
Il y a plusieurs évolutions intéressantes à suivre dans ce long-métrage. Il y a Cyborg et Aquaman par rapport à leurs rapports familiaux et Flash par rapport à sa place dans ce monde et ce qu’il aimerait faire, ainsi que Superman par rapport à ce qu’il traverse. Les seuls qui n’ont pas de réelle évolution, ce sont Batman et Wonder Woman mais ce n’est pas trop grave.
L’univers de DC arrive à s’étendre un peu plus sans trop en donner à travers ce long-métrage. En effet, l’univers de DC nous permet de découvrir les Atlantes mais aussi de découvrir que d’autres menaces plus dangereuses que Zodd sont quelque part dans l’univers. Bref, on sent que l’univers et que la mythologie de DC s’étend un peu plus à travers ce long-métrage.
Le jeu d’acteur est plutôt bon de la part de tous les acteurs. Sincèrement, que ce soient les personnages principaux ou les personnages secondaires, on sent qu’ils s’investissent dans leurs rôles. Après, la seule à laquelle on pourrait reprocher son jeu, c’est à la dresseuse de chiens, mais comme c’est un tout petit personnage, c’est pardonnable.
La durée de 4 heures pourra en effrayer certains mais, sincèrement, on ne voit pas passer les 4 heures en regardant ce long-métrage. Sincèrement, ce n’est pas un long-métrage qui donne envie de regarder sa montre parce que ça va trop lentement (sauf si vous ne vouliez que de l’action). En tout cas, les 4 heures passent sans aucun problème ici.
Il y a plusieurs relations intéressantes à suivre dans ce long-métrage. Que ce soit la relation père-fils entre Victor et son père, Barry avec son père ou même une petite relation amicale entre Victor et Aquaman en fonction de ce que Victor a traversé est assez intéressante. Bref, on a quelques relations intéressantes à suivre dans ce long-métrage.
Maintenant que Superman est mort, Batman décide de partir aux quatre coins du monde pour trouver des méta-humains et pour former une équipe de super-héros capable d’affronter la menace que Lex Luthor redoutait. C’est une histoire simple mais qui se tient tout en nous faisant demander où Batman va trouver ses alliés et si ils vont accepter.
Les moments d’action sont beaucoup plus plaisant ici. En effet, malgré qu’il y ait peu d’action dans un long-métrage de 4 heures, ça reste une action très bien travaillée dans sa mise en scène et dans ses chorégraphies, y compris dans les enjeux avec TOUS les personnages. Franchement, l’action fait bien plus plaisir à voir ici.
Le découpage en plusieurs parties de ce long-métrage est assez intéressant. Le long-métrage est bien découpé dans les bons moments et nous offrent plusieurs parties intéressantes à découvrir en fonction du développement des personnages et ce qui se passe à l’écran.
Sur les costumes, il n’y a rien à redire, ils sont toujours de très bonne qualité. Même si certains costumes sont un peu éloignés des comics (comme la tenue d’Aquaman), ça reste des costumes très bien travaillés qui définissent bien les personnages tels qu’ils sont.
Cette nouvelle version offre plusieurs moments assez inattendus. En effet, il y a pas mal d’évènements auxquels on ne s’attend pas lorsqu’on voit ce long-métrage pour la toute première fois et ça fait plaisir d’avoir autant d’inattendu en le regardant.
Les décors sont toujours aussi bien travaillés, on a des décors qualitatifs qui arrivent à nous convaincre en fonction des lieux dans lesquels nous suivons les personnages. C’est un détail mais les décors restent réellement de bonne qualité.
Les références de ce long-métrage a l’univers de DC sont assez sympathiques. Que ce soient certains personnages qui sont assez discrets ou certaines scènes assez évidentes, on y voit des références sympathiques à l’univers de DC.
En terme d’émotion, ce n’est pas exceptionnel mais il faut admettre qu’elle est travaillée. Certaines scènes ne laissent pas indifférents et toucheront forcement le spectateur, même si ça ne lui donnera pas envie de pleurer.
La tension est assez efficace dans ce long-métrage. On arrive à avoir peur pour les différents personnages de ce long-métrage, qu’ils soient secondaires ou principaux, surtout pour les personnages secondaires.
On des musiques assez qualitatives dans l’ensemble. Sincèrement, ces musiques sont de bonne qualité et certaines d’entre elles donnent envie de les réécouter en dehors du long-métrage.
!!! PARTIE SPOIL !!! (ou avocat du diable pour une fois)
Donc oui, la Justice League finit par tuer Steppenwolf pour le renvoyer aux pieds de Darkseid. Alors, on va rectifier cette phrase tout de suite, ce n’est pas la Justice League qui l’a tué, c’est Aquaman et Wonder Woman. Là où Superman se contente juste de le frapper pour l’envoyer vers le portail, c’est Aquaman qui plante son trident en lui et Wonder Woman qui lui tranche la tête. Déjà, rappelons que le long-métrage d’Aquaman n’est pas canon avec cette version de Justice League, donc le fait qu’il veuille tuer Steppenwolf n’est pas si choquant que ça, surtout qu’il ne s’est pas imposé la morale de ne pas tuer lui. Ensuite, Wonder Woman a juré de protéger les hommes et de les sauver, pas de ne pas tuer une menace extra-terrestre venue pour les éradiquer. De plus, Steppenwolf a une haine profonde envers les amazones et cherche à énerver Wonder Woman en disant qu’il a vu ses sœurs supplier avant de mourir, il est donc normal qu’elle ait envie de lui trancher la tête. Et pour ceux qui diront qu’elle a tué le braqueur de la banque, qui nous dit que c’est elle qui l’a tué ? Je rappelle que ces bracelets repoussent les autres, ils ne les tuent pas, c’est peut-être le fait qu’il ait tiré en même temps qui a fait une explosion qui l’a tué. Oui je sais, c’est facile mais ce n’est pas impossible. Certains ne sont pas choqués par Thor qui veut tuer Thanos dans Infinity War ou Iron Man qui tue toute une armée dans Endgame mais ils sont choqués de voir Aquaman et Wonder Woman tuer Steppenwolf ? Sérieusement ? Si le meurtre avait été gratuit, ça aurait pu être critiquable mais ils ont une bonne raison de vouloir le tuer donc non, ça ne choque pas.
Pourquoi le Limier martien n’intervient pas ? Déjà, rappelons que la seule scène rajoutée dans cette version déjà tournée sont les deux dernières dans l’avenir et la rencontre entre Batman et le Limier Martien. Ici, on apprend que le général Calvin qu’on voit depuis Man of Steel était le Limier Martien et que, depuis tout ce temps, il aidait les autres sans que sa couverture extra-terrestre ne soit dévoilé. Mais pourquoi n’est-il pas intervenu face à Zodd, Doomsday, et ici, Steppenwolf ? Et bien, sachant que Superman était là pour combattre Zodd, que Doomsday affrontait Wonder Woman, Superman ET Batman dans un quartier vide et que la Justice League affronte Steppenwolf dans une zone déserte, c’est un peu logique qu’il ne soit pas intervenu. Il avait confiance en toutes ces personnes, ils étaient assez nombreux pour affronter Steppenwolf et il avait senti le potentiel de chacun face à eux. Et puis, si le Limier Martien était intervenu, je pense que le combat aurait été beaucoup trop facile pour lui face à Steppenwolf (à moins que sa hache ne puisse le blesser malgré qu’il soit invisible et qu’il soit impossible à manipuler mentalement). Autant, face à Darkseid on peut croire que le Limier Martien serait en difficulté, mais face à Steppenwolf… Il ne serait intervenu que si la Justice League n’avait pas été formée à mon avis. Donc non, le fait qu’il n’intervienne pas n’est pas un si gros problème que ça.
La fin nous remet la séquence de Lex Luthor avec Deathstroke, sauf que cette fois, il révèle l’identité de Batman à Deathstroke au lieu de dire qu’il veut former sa Injustice League, ainsi qu’une séquence dans le futur et une rencontre entre Batman et le Limier Martien. Commençons par Lex Luthor et Deathstroke. Cette nouvelle direction prise pour mettre un peu plus Batman en danger face à ses ennemis est une bonne idée, mieux vaut éviter d’imaginer comment ça se passerait maintenant que le plus grand assassin du monde de Batman sait son identité secrète. Ensuite, la séquence dans le futur nous révèle un Superman maléfique contrôlé par Darkseid et qui va s’en prendre aux derniers membres restants de la Justice League (Flash, Cyborg, Mera, Deathstroke, Joker et Batman). C’est une scène un peu moins intéressante mais qui est surtout là pour promettre une suite très intéressante par rapport à Darkseid et de ce que ça va entraîner (même si on ne la découvrira jamais…). Enfin, le long-métrage se termine par la rencontre entre Bruce Wayne et le Limier Martien, une scène qui, encore une fois, promet une suite avec de nouveaux alliés qui pourraient arriver dans la Justice League. Franchement, quand on voit cette fin, c’est si triste de savoir que nous n’aurons jamais la suite….
Pour ceux qui iront dire que le costume noir n’était pas dans la version cinéma de Justice League, vous serez bien gentils de visualiser cette scène dans les scènes bonus de Justice League de 2017 sous ce paragraphe. Il est vrai que le costume noir n’était pas censé être aussi important mais sa fonction est quand même bonne ici. Ici, ce n’est pas le Superman qu’on connaît qui est revenu à la vie, c’est un autre Superman qui a besoin de se retrouver afin de comprendre ce qu’il doit faire. Donc, la fonction du costume noir fonctionne tout aussi bien ici malgré qu’elle soit différente du long-métrage Superman : Doomsday et des comics. Dans les deux cas, on a un Superman qui cherche à se retrouver après qu’il soit mort, donc ça fonctionne. La seule séquence où il aurait fallu remettre le costume bleu avec la cape rouge, ça serait la toute dernière séquence du long-métrage avec Clark qui enlève sa chemise pour devenir Superman.
Vidéo d'une des scènes bonus du blu-ray de la version de 2017
Donc, une des boîtes mères s’est réveillée lorsque Superman est mort (parce qu’elles avaient peur de lui), ce qui a attiré Steppenwolf sur terre. Pour les autres boîtes mères, il a dû chercher des indices car elles ne voulaient pas s’activer, une seule s’est réactivée, c’est pour ça qu’on le voit interroger des Atlantes pour s’informer de la disposition du palais où est gardé la boîte mère des Atlantes. Enfin, la dernière s’active afin de ramener Superman à la vie et Steppenwolf vient la prendre avant de repartir et d’unir les boîtes mères. Le fonctionnement des boîtes n’est pas si compliqué que ça, les paradémons flairent les traces de la boite mère sur les personnes et les lieux mais ne peuvent pas donner un endroit spécifique où elles se trouvent. Enfin bref, le fonctionnement des boîtes mères n’est pas si compliqué que ça.
Alors oui, Flash semble avoir un petit coup de foudre pour Wonder Woman alors qu’il a rencontré Iris dans une scène précédente. Déjà, je rappelle qu’il a juste RENCONTRE Iris, et même dans le cas où il est amoureux d’elle, ils ne sont pas ensemble. Et ensuite, le Flash de la série de La ligue des justiciers aussi draguait Wonder Woman et là ça ne choquait pas par contre. Et puis bon, il n’y a que deux scènes de Barry avec ça, quand il rencontre Wonder Woman et une seule phrase où il déterre le corps de Superman avec Victor, après on en parle plus. Sachant que Barry est le gamin du groupe, il est normal qu’il puisse trouver une femme plus âgée ravissante au point de vouloir un peu la draguer, certains enfants le font aussi dans le monde réel et ça choque personne.
Le retour de Superman est assez ressemblant à la version de 2017 mais, cette fois, nous avons pas mal de scènes en plus pour nous expliquer qui fonctionnent mieux avec son développement. Surtout cette scène sur le vaisseau où il passe devant plusieurs tenues en entendant les voix de ses deux pères, on aurait du avoir cette scènes dans la version cinéma. Après, son intervention fait toujours deus ex machina mais ne garantit pas la victoire vu que c’est Flash qui sauve le monde en remontant le temps et en transmettant son énergie à Victor. Donc cette fois, même si Superman était un Deus ex Machina, ils n’auraient pas gagné sans toute l’équipe. C’est quand même mieux que de voir Superman arriver pour finir le travail, non ?
Alors oui, on a toujours le « je suis riche » de Batman ou même le « j’ai racheté la banque » qu’il nous sort, mais on a beaucoup moins d’humour et de ridicule que la version de 2017. De plus, ces punchlines de Batman sont probablement pour compenser le fait qu’il n’ait pas de pouvoir par rapport aux autres membres, donc ça passe. Et puis, ça nous permet d’oublier des blagues honteuses comme Flash qui tombe sur la poitrine de Wonder Woman ou Aquaman qui fait un discours à cause du lasso de la vérité (pardon pour les mauvais souvenirs)…
Le professeur Stone active une machine qui le tue afin de chauffer la boîte mère pour que la Justice League puisse la tracer et retrouver la cachette de Steppenwolf. Pourquoi serait-ce inutile de le voir mourir ? Surtout que, si il était resté à l’extérieur, c’est Steppenwolf qui l’aurait tué. Mieux vaut une mort comme il a eu plutôt que de se faire trancher par une hache non ? Et son action a permis à la Justice League de tracer Steppenwolf donc non son action et son sacrifice n’était pas inutile.
Voir Barry qui court au maximum pour remonter le temps et sauver le monde en transmettant son énergie à Cyborg est une scène magnifique. Sincèrement, cette scène qui nous montre un Flash plus que jamais déterminé à sauver le monde et à protéger son père et son équipe est une des plus belles scènes de ce long-métrage, surtout qu’elle a garanti la victoire de la Justice League.
Ici, nous n’avons pas le format image habituel du 16:9 mais du 4:3, ce qui rend l’image un peu plus carrée. Honnêtement, le format est bizarre mais il n’est pas désagréable pour autant, on arrive quand même à regarder le long-métrage sans trop de problème.