Quelques griffonnages pour vous éclairer un peu sur ce film en essayant, comme d’habitude, de ne rien révéler qui vous divulgâche trop de choses:
Ça commence comme une histoire d’amour, puis deux histoires d’amour parallèles, mais pas trop niaiseuses, presque intellectuelles (presque!), puisque en fait les personnages dressent un bilan d’une relation amoureuse, ce qu’elle vaut et ce qu’on en fait… Comme il y a deux couples, qui se connaissent, des parallèles ou des confrontations intéressantes¹ sont tissées entre l’un et l’autre, quant à l’importance du mariage, la droiture d’esprit… Et le temps qui passe sur des amours anciennes (ho ho ho).
Factuellement, il n’y a pas de temps morts. Il y a même une sous-intrigue d’abus d’autorité au bureau, peut-être pour ne pas laisser s’endormir le scénario (ça permet aussi de mieux préparer la réaction, plus tard, d’un personnage… Et ça pourrait bien en outre être un peu de militantisme du réalisateur!)
L’image est plutôt recherchée (paysages, profils des acteurs).
Et puis sur la fin, ça verse — hélas! — dans le mélo, mais vraiment tire-larme, et en plus pas très crédible en termes d’horaires (C’est qu’à un moment y’a comme une urgence). Mais ne laissez pas cela vous arrêter, voyez ce film, il sera toujours temps de venir me péter les tibias pour vous avoir fait perdre 1h48 plus tard!
Note 1: ouais, je fais prévaloir l’accord de genre de proximité. À la latine. Même pas peur.