Le film remplit complètement son contrat de nanar 100% divertissant, que ce soit tout de suite dit.
Pompant sans vergogne le film La Horde ( pour le concept de flics/truands réunis dans un immeuble envahis par des zombis et le personnage du papy) et même The Walking Dead ( coucou histoire perso du Gouverneur, faisant écho ici à un personnage maintenant sa fille zombifie auprès de lui), on ne s'ennuie pas une seule seconde devant les nombreuses péripéties qui émaillent le métrage.
Les dialogues sont majoritairement en anglais, et on peux aisément le regarder en vo non sous titre tant ils sont à bases de « Fuck !» « What Happen ? It's a zombie! » « Shit ! Go Away ! Just Go ! » et le scenario totalement absent.
La première partie (environ 1h) se situe dans l'immeuble, et la dernière demi heure dans un monde post apocalyptique où des sadiques maintiennent captifs les héros et les forcent à se battre contre les zombis (d'où le titre). Mélangeant film de prison, scènes de tortures ( Jessica C forcée d'avoir une relation avec une matonne sadique sous l’œil du chef pervers) et pur exploitation,
le mélange est détonant et sacrement divertissant.
En parlant d'elle, Jessica C n'est pas si pressente que ça mais chacune de ses apparitions à l’écran est un véritable délice visuel, l'actrice nous offrant un panel impressionnant de non jeu et d'arguments de poids.
Andy On joue un flic intègre, qui essaie tant bien que mal de survivre entre les morts vivants et les ripoux et les gangsters. Car ici, c'est chacun pour sa peau. Je trouve l'acteur très charismatique et beau gosse, dégageant quelque chose de puissant de part sa présence et ses capacités physiques, tout de même pas vraiment exploitées ici. Dommage.
Micheal Wong joue un chef d’équipe égoïste et pervers, n’hésitant pas à profiter d'une des filles de la famille chez qui son équipe a trouve refuge environ 30 secondes auparavant, alors que les zombis grattent à la porte. Sacre Michael !
Alors oui, il y a des défauts, comme la réalisation qui est quelconque et les maquillages pas terribles, et les effets sanglants sont nombreux et généreux mais bien cheaps. Mais pourra t-on en tenir rigueur à un film aussi généreux et fun ? Non, soyons honnêtes! Du nanar de cette qualité, ça ne court pas les rues. Alors ne boudons pas notre plaisir.
Le film se permet même un dernier plan versant dans l’émotion. Même si ça ne marche pas, la faute à une relation Jessica et Andy pas assez développée ( bien que restant dans l'attachement et non pas dans l’amour pur) ça reste tout de même sympa dans l’idée.
Très rythme, Zombie Fight Club est un film fauche mais divertissant, multipliant les scènes d'actions et wtfesque pour le plus grand plaisir du spectateur, venu se détendre et ayant laisser son cerveau dans la pièce d'à côte.