Zombie - Le Crépuscule des morts-vivants par Charlouille .
L’été annonce sa lourde et habituelle vague d’enfoncements cinématographiques, des suites peu originales ou encore des navets dont le seul intérêt se trouve dans la climatisation de la salle. La populace s’agglutine en masse sur les sièges remplient de pop-corn, vient se détendre et rire grassement aux comédies légères, prévisibles et dont la seule satisfaction réside dans la flatulence astucieusement placée. L’occasion de visionner de grands classiques encore non visionnés. Canapé, Nourriture, boissons, ventilateur underground, et c’est partit pour « Zombie ».
Zombie ne montre pas vraiment de zombies, mais plus ce que l’on nomme des morts-vivants, mangeant des humains, mais courant aussi vite que mon beau-frère Christian, sévèrement endommagé du cervelet. Le film suit un groupe de 4 personnes partit se réfugier dans un centre commercial. Le combat commence alors entre ce qui représente un danger pour la race humaine, les zombies, des pillards, et nos 4 héros tentant de survivre dans cette jungle.
Pour commencer je me permets d’introduire une phrase de Philippe Fraisse à propos du néoréalisme Italien :
« Tout le monde sait qu’il ne suffit pas que ce soit fini pour qu’on en soit sortit. Ce qui est terminé n’est pas passé pour autant, encore moins dépassé. Ce qui est révolu se conserve dans son propre dépassement. ».
Ce film en est un exemple. Avec un budget et des effets cent fois moins impressionnants que les films de zombies actuels, l’œuvre de Romero garde un charme bien plus intéressant et puissant. Ce qui dérange l’œil, ce que l’on voit, tous ces effets dépassés, garde leur charme, leur classe. Ici le mort-vivant est blanc. Il s’agit d’un acteur avec du maquillage blanc, parfois des pâtes bolognaises sur la tête mangeant des bras, des jambes, des bouts de peau fait à base de Ketchup et de nourriture verte et rouge giclante.
La suite de la critique ici :