Les plus :
- Parfaite continuité avec The Night of the Living Dead : on retrouve le réalisme brut, l'utilisation des médias et le concept fondamental du film précédent, mais avec beaucoup plus d’action.
- Des dizaines de scènes inoubliables qui impriment la rétine dès la première vision et restent aussi marquantes à chaque revisionnage : le chaos total durant l’assaut de l’immeuble, le nettoyage méthodique du centre commercial, la scène des camions barrant les entrées, l’attaque survoltée des bikers, la fuite finale et l’apparition à la fois tragique et grandiose de Flyboy, etc.
- Des effets gore révolutionnaires : Tom Savini n'est pas encore à son sommet (il fera encore mieux dans Day of the Dead), mais ses effets spéciaux étaient d'un réalisme inédit à l’époque et restent marquants aujourd’hui par leur brutalité. Certaines scènes donnent l’impression de voir des images de documentaires (par exemple la scène dans la cave de l’immeuble), avec l’utilisation de véritables abats et os d’animaux.
- Des personnages travaillés et profonds : ils restent humains à travers leurs forces et leurs faiblesses, ce qui les rend attachants. Leur destin nous touche et nous rappelle à quel point la société est fragile.
- La musique de Goblin joue un rôle essentiel dans le rythme du film. Elle est parfaitement calée sur les images, accentuant aussi bien l’action que les moments glaçants, notamment ces plans larges de zombies errant dans la patinoire ou venant s'amasser comme du bétail sur les portes vitrées...
- Dawn of the Dead paraît bien plus ambitieux qu’il ne l’était réellement, grâce au génie de Romero et à l’audace de la production (utilisation de la vraie Garde nationale, tournage dans un centre commercial de nuit, cascades effectuées sans sécurité, etc.).
Les moins :
- Pas un défaut en soi, mais je préfère largement ce Argento Cut aux deux autres versions, plus nerveux et énergique.
Pour moi, Zombie / Dawn of the Dead est le plus grand film de zombies de tous les temps. Le revoir en 4K a été une expérience mémorable : j'ai beau le connaître par cœur, je me suis senti chanceux de le redécouvrir dans une qualité optimale et d’y remarquer de nouveaux détails. C’est aussi le film qui, enfant, m’a fait aimer le cinéma d’horreur. Comme une poignée d’autres classiques, je ne m’en lasserai jamais.