Sans déconner...
Pourquoi tant d’acharnement sur ses pauvres requins… Il se passe quoi en fait, y’a un lobby qui imposerait de sortir trois ou quatre étrons par an impliquant des squales ? Le patron de chez Syfy a...
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le 7 juin 2016
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Tout est dans le titre. Cette production Syfy offre comme d'habitude des effets spéciaux bâclés, un scénario foireux (un virus qui "zombifie" un requin de laboratoire et peut se transmettre à l'homme, si celui-ci n'est pas déjà croqué par le squale), des acteurs aux fraises, et ici une petite subtilité quant aux requins qui ne crèvent jamais, peuvent ramper loin sur la terre ferme (comme ils ne peuvent pas clamser), donnant cette impression que les personnages n'ont pas beaucoup de marge de manœuvre pour se défendre, et effectivement, la fin est bien chiche sur le spectacle. On sauvera quand même cette idée de la transmission à l'Homme du virus, qui offre une petite scène finale enfin un peu fun (
la pote qu'on sort des viscères du requin, qui essaie de croquer l'héroïne, et qui se prend un couteau de chasse au travers de la tronche : allez, au moins il se passe quelque chose
). Le film bavarde énormément, offre de rares scènes avec les requins-zombies qui rampent péniblement sur le sable (car dans l'eau, on ne voit pas bien la différence entre un requin-zombie et un requin normal, donc les scénaristes se sont dits qu'il valait mieux en faire des requins de terre... Mais qui rampent à deux à l'heure.). Un concept plutôt bien pensé que ces requins increvables et qui peuvent aller sur terre, mais la concrétisation en forme de grosses larves amorphes, alliée à des scènes de bavardages interminables, gâche le visionnage d'un film bébête qui aurait pu être vraiment fun.
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Créée
le 29 juil. 2024
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