Les 17 premiers minutes sont intéressantes : un climat urbain froid dans des villes nouvelles en construction, quelques plans sont réussis : les deux amants sur un couverture. Et, puis, arrive la succession de crimes au sadisme froid, violent et répugnant qui dégoûte le spectateur peu sensible au fantasme du viol assorti du « cramage » de la victime. A partir de ce moment, le scénario part en vrille et s’égare même dans le pseudo-fantastique avec des effets spéciaux de bas de gamme pour mettre en opposition la froideur des décors et le feu (des passions ?). Mais, il y a longtemps que le public est parti.
C’était le premier film de Naosuke Kurosawa (une douzaine de films hors TV dont Nurse’s Diary 3). Son travail ici n’est pas marquant sans être mauvais. Erina Miyai (39 films dont Female Teacher 5 et 7) fait le job dans ce petit film d’horreur que nous pourrons bien vite oublier.