Peut-être. Mais que nenni. On se vautre ici dans tous les clichés du genre non sans une once de sexisme bien prononcée. Les easters eggs sont tellement omniprésents tout le long du jeu qu'il ne s'agit plus d’œufs de Pâques mais de poussins géants avec des pancartes et des mégaphones. Pour ce qui est de l'originalité du titre, qu'il s'agisse des niveaux, des monstres, des dialogues ou de l'histoire, épargnez-vous ça : vous connaissez déjà le tout.
Petit détail : chaque bulle de dialogue est nonchalamment ponctuée d'un smiley. De ce genre là : (´・ω・`).
Démonstration :
- We need to be brave and fight this horrible monster.
- I'M WITH YOU CAPTAIN!
Et avec :
- We need to be brave and fight this horrible monster. (╬ Ò ‸ Ó)
- I'M WITH YOU SENPAI! (>∀<)
C'est insupportable.
Du reste, comme à mon habitude, j'ai été jusqu'au dernier boss qui, si ce n'est pas étonnant, est stupidement difficile. Alors que jusqu'ici le jeu ne nécessitait que de savoir jouer correctement, vous devrez optimiser tous vos personnages et farmer intensivement du monstre pour espérer le vaincre puisqu'il a 1, 2, 3... 6 formes.
Ce jeu est si infâme que c'est à se demander comment ils ont pu arriver à en faire trois autres.