- Le fléau de la peste ravage le Royaume de France. À travers les villages dévastés par la maladie, Amicia et son jeune frère Hugo tentent de fuir l’inquisition lancée à leur poursuite. Sur leur route, ils doivent joindre leurs forces à celles d’autres orphelins et survivre à des hordes de rats, par le feu et la lumière. Grâce au lien qui les unit, les enfants affrontent les jours les plus sombres de l’Histoire pour échapper au destin funeste de leur famille.
Un contexte qui sert à merveille le gameplay d’infiltration / aventure de A Plague Tale : Innocence.
Quoi de mieux que de traverser la guerre de 100 ans, ses horreurs et ses tranchées, le début de la peste noire, la paranoïa d’une population encline au rejet qui en résulte pour exprimer les capacités d’infiltration de deux jeunes aquitains ? Pas grand chose. Et ce gameplay, somme toute basique, n'en demeure pas moins efficace et épouse parfaitement les différentes phases d'infiltration. Le jeu profite entre outre d'un level design qui sert à l’histoire, en prenant la forme d’un gigantesque couloir d’une quinzaine d’heures, avec quelques passages plus ouverts propices à l’exploration afin de donner tout son potentiel à la trame narrative du titre.
Car c'est bien là la grande c’est bien là la grande réussite du studio. Grâce à une approche très cinématographique dans des environnements dépeints avec un véritable talent et en profitant d'un gameplay très accessible (traduisant peut-être de la volonté de fluidité d'écoulement de l'histoire), la naissance de relations fraternelles entre Amicia et son jeune et presque inconnu frère Hugo, tout comme l’évolution de leur quête, deviennent une véritable expérience hollywoodienne dont le plaisir de visionnage n'est peut-être gâché que par la dernière partie de l’histoire du jeu.