The Walking Dead, Life is Strange ou encore Detroit : Become Human ; tant de jeux qui parviennent à raconter une épopée réussie sans pour autant réellement proposer de gameplay.
A Plague Tale : Innocence, lui, a décidé de faire autrement : proposer un jeu purement narratif, mais dont les scènes sont entrecoupées de phases de gameplay : exploration, énigmes, infiltration ou phases de shoot. Voici les différentes jouabilités qui agrémentent l'aventure de nos deux petits morveux.
Petit problème : aucune de ces phases n'est réussi :
- Exploration dans des couloirs larges de deux mètres
- Énigmes TRÈS limitées (en gros on cherche bêtement le truc qui brille sans chercher à comprendre et on tire dessus)
- Infiltration poussive, scriptée et face à une IA digne du début des années 2000
- Horde de soldat descendues à coup de headshot à l'aide d'une fronde (dois-je en rajouter ?)
Tous ces défauts n'en seraient même pas si l'univers n'était pas aussi réaliste.
De plus, l'ambiance morbide et cru mettent des croche-pattes aux situations les plus grotesques :
battre le boss de fin en lui jetant trois cailloux, les tornades de rats (??), le capitaine de l'inquisition et son épée de feu +12 contre les rongeurs...
Ce qui m'a achevé en fait c'est le mélange point & click (pas mon genre préféré, déjà) et jeu d'action : aucune liberté d'action puisque si on ne fait pas exactement ce que le jeu nous demande c'est game over.
Là où Life is Strange et les autres se démerdaient en fait, c'est qu'ils proposaient un scénario flexible qui se pli plus ou moins à nos choix et actions ; quand A Plague Tale nous sert du gameplay tout cassé d'un autre âge et un scénario faiblard.
Pourquoi une note si haute ? Pour le chapitre XIII, la direction artistique morbide et crasseuse à souhait, mais surtout pour la musique tout simplement parfaite.