.... Et puis à un moment, sans que tu saches exactement quand ou comment ça t'es tombé dessus, tu as balancé ton esprit critique par la fenêtre, et tu as commencé à t'amuser dans ce grand bazar. Peut-être parce qu'il faut attendre que Thornton ait mûri de quelques niveaux et obtenu un peu d'équipement, comme si les limitations initiales servaient à récompenser le joueur suffisamment patient pour endurer un médiocre début. Il faut aussi croire que l'accumulation des nappes narratives finit par payer. On n'y comprend toujours pas grand-chose, mais tu tiens gré au jeu de prendre en compte, cinq heures plus tard, une réplique cinglante qui t'avais échappé, de récompenser ta laborieuse pavane de jeune coq en chaleur par une allusion coquine, ou encore de donner à une information récoltée par hasard un subit intérêt dans le contexte changeant des jeux d'alliances... Encore qu'ils soient comme à côté du gameplay, les nombreux choix sont une marque de considération : à tout propos, c'est à toi de choisir ton aventure. C'est une politesse qui en vaut d'autres....