Petite critique sans prétention

Suite directe à The Dark Descent, Amnesia Rebirth est une déception... et pourtant c'est tout de même un bon jeu dans l'ensemble.

Déception selon moi principalement pour deux raisons, qui sont des régressions par rapport au premier opus. La première, c'est la structure très couloirdesque du titre. Dans TDD, il y avait un côté semi-ouvert : on avance dans un couloir, on arrive dans un hub, on a différents accès à partir de cet hub et on ne sait pas par lequel commencer, on risque de louper des choses si on n'explore pas assez bien, on risque de faire des allers-retours alors qu'un monstre est présent dans la pièce... tout cela rend l'avancée stressante. À cela, rajouter le fait que la plupart des monstres sont en fait des roamers et non des jumpscares (même s'il y en a beaucoup aussi) et tout de suite la dose de flippe est beaucoup plus importante. Dans ce Rebirth, ce n'est pas le cas ! Et c'est bien dommage. Les monstres sont toujours dans des couloirs et certaines phases de course poursuite font plus penser à Outlast qu'à Amnesia, mais avec le gameplay d'Amnesia. Globalement, on est plus proche de l'aventure narrative et du walking simulator dans cet épisode. Ce n'est pas mauvais, mais en soi c'est une belle régression par rapport à son prédécesseur.

Il y a tout de même des améliorations à noter. Notamment le système de gestion de la lumière qui est mieux foutu avec ces allumettes qui nous permettent d'allumer plusieurs torches avant de s'éteindre et la limitation du stock de celles-ci, qui nous pousse à les utiliser plus fréquemment. Le système de gestion de la folie est aussi mieux réalisé, avec un game over à la clé si l'on ne fait pas attention à notre santé mentale. Enfin, le côté narratif est beaucoup plus poussé (on sent que SOMA est passé par là) et permet une bonne immersion dans l'univers.

Mitigé donc, mais bon moment dans l'ensemble et jeu plus que correct.