Ces quelques longues heures, au cours desquelles j'ai incarné "Daniel", ont été parmi les plus éprouvantes de ma vie vidéo-ludique.
Engoncée dans cette ambiance malsaine, oppressante et dangereusement silencieuse... Affolée par le moindre bruit... Avide de lumière, elle qui m'a été indispensable pour préserver santé mentale et perception... J'ai avancé dans les entrailles tortueuses de ce manoir hostile, dans lequel moi et Daniel n'étions pas seuls. Nous avions peur, tous les deux.
Bref. Passons aux choses sérieuses. Amnesia : The Dark Descent est un jeu que j'ai découvert grâce à nul autre que PewDiePie, qui m'avait alors fait rire et frissonner avec son let's play. Ce n'est que quelques années après que j'ai enfin eu l'occasion de le tester. J'ai partagé la partie avec une autre personne, un ex pour être exacte, mais qu'importe ; cela ne m'a pas empêchée d'apprécier le jeu à sa juste valeur ! Ce dernier a toutes les qualités d'un jeu d'horreur efficace sans en faire des tonnes : c'est l'ambiance qui fait presque tout dans l'effroi ressenti. Et pour ce faire, silences douteux, musiques lancinantes et autres créatures errantes sont de la partie.
Je ne me lancerai pas dans une critique maladroite du gameplay ou de l'aspect technique, car d'autres l'ont sans doute fait mieux que moi. Si je mets 8/10 à Amnesia : The Dark Descent, c'est parce qu'il a rempli les attentes que j'avais à son encontre, et j'ai adoré y jouer !