C'est l'histoire d'un mec qui se perd dans un grand château plein de courants d'air. Le mec part alors à la recherche d'allumettes pour allumer les bougies, mais il en a jamais assez car le vent les éteint. Du coup, il panique, et se chie dessus au moindre grincement suspect. Comme le mec il a de l'imagination, il croit vivre un cauchemar lovecraftien (le voeu pieu des devs).
Le cauchemar, c'est toi qui le vis quand tu vois comment le jeu rame sur une carte graphique décente, quand ta rétine te picote devant les textures à 4 couleurs et les items 3D modelés par ton petit frère, que tu écoutes une ambiance sonore à peu près aussi originale que celle d'un resto chinois. L'ergonomie, elle, ne peut pas être plus basique, avec un inventaire que l'on croirait sorti d'un vieux jeu Bethesda.
Scénar collectionnant les clichés, programmation désuète, mise en scène de collégien... La seule réussite de ce jeu est son nom, qui résume tout : c'est une descente aux enfers ludiques, et on va vite l'oublier.