Ezio Auditore et les reliques du contrôle, partie 1.

Assassin's Creed, premier du nom, m'avait laissé une impression assez amère, du fait de l'ennui que sa répétitivité engendrait, malgré un background intéressant et un scénario qui, s'il n'était pas non plus une révolution, avait au moins le mérite d'être assez efficace pour justifier correctement l'aventure.
Dans ce second opus, Desmond Miles, l'homme à travers lequel le joueur expérimente la vie d'assassins du passé, parvient à s'enfuir des locaux d'Abstergo, où il est retenu prisonnier, et à rejoindre un petit groupe d'Assassins en la compagnie desquels il explorera la vie, cette fois, d' Ezio Auditore, assassin Florentin du XVème siècle.Si le scénario du jeu est toujours aussi fantaisiste, se permettant même un bon gros moment "WTF" sur la fin, il tient néanmoins la route de manière honorable.
Les villes sur les toits desquelles vous pourrez faire grimpette dans ce volet, à savoir Florence, bien entendu, mais aussi Venise, Forli, et votre bastion dans le petit village de Monterregioni, sont extraordinairement bien rendue, chacune possédant son identité propre, et leurs habitants ont également gagné en naturel depuis le premier jeu, rendant tout de même les traversées citadines un poil plus agréables qu'auparavant.
Le gameplay en lui-même, lui, n'a pas énormémént changé, et si l'on trouve quelques nouvelles subtilités dans le système de combat et de nouveaux accessoires pour notre assassin, la grosse nouveauté du jeu consiste en la mise en place d'un système d'économie. Vous devrez ainsi financer les restaurations de votre QG, ce qui vous permettra de vous enrichir à intervalles réguliers, et d'acheter armes, armures, ou encore tableaux d'époque. En soi, et mis à part le côté collection, ça n'a pas grande utilité, mais au moins ça permet de faire quelques pauses durant la quête principale...
Concernant les missions annexes, vous aurez de l'assassinat, quelques missions où une épouse délaissée vous demandera d'aller remettre le mari infidèle sur le droit chemin à grands coups de poings, des courses ou encore des livraisons de lettres, autant dire que là non plus, mis à part le fait de finir le jeu à 100%, elles ne présentent pas grand intérêt.
Cependant, l'aventure est ici narrée de manière un peu plus rythmée que dans le précédent chapitre, intégrant les phases d'enquêtes qui y étaient si fastidieuses et on avance donc vers la fin sans déplaisir, un plus indéniable.
Musicalement, là aussi le soft se défend plutôt bien avec des thèmes discrets mais très agréables lors des phases d'exploration, et des pistes plus fortes et dynamiques lors des affrontements, collant assez bien à l'atmosphère générale du titre.
Au final on a donc un jeu assez agréable à parcourir, qui maintiendra sans mal votre intérêt pour peu que vous appréciez l'époque parcourue.