Stepper-creed, c'est déjà pas si mal *
Et son cri, un mélange de rage et de désespoir résonna dans tout le village. Nomé posa sa manette, alla se blottir dans les bras de Mister Nomé qui a toujours su trouver les bons mots :
- Pleure pas, demain tu remettras Dragon Age Origins dans ta console, mon petit cornichon en sucre.
Assassin's creed, c'était bien, pourtant.
J'ai toujours adoré me promener avec Altaïr ou Ezio, j'ai tout autant aimé Connor. J'ai aimé me promener dans ce début d'Amérique, visiter Boston et New-York sans buildings, et croiser le chemin de gentils animaux de la nature de promenades bucoliques en chasse organisée.
Globalement, j'ai beaucoup aimé l'histoire de Connor.
Non, mon problème, c'est ce qu'il y a autour, le contexte. Mon problème c'est le présent, c'est tout ce côté mystico-lourdingue qui m'agaçait déjà - mais moins - au second opus. Mon problème, mon gros problème après une petite trentaine d'heures de jeux à me faire plaisir, à parler à mes potes de mon domaine et à conduire un gros bateau - ca braque pas très bien ces engins là - c'est la fin.
[SPOIL - spoil, spoil, I'm looking for a good time !]
Déjà la fin de l'histoire de Connor. Je n'adore déjà pas les courses poursuites qui me gonflent au plus haut point car mon bonhomme ne fait jamais ce que je veux, s'accroche où il ne faut pas sans compter ces passages où tout s'écroule pile au moment où vous rattrapiez le gugusse qui vous attend un peu pour pas que ce soit trop dur puis disparaît vous ne savez où la seconde suivante. Bon. Mais franchement, une fin en cutscenes pour le mec qu'on veut tuer depuis le début de l'histoire, c'est hyper frustrant. Je voulais lui pougner sa face**, moi ! Un vrai combat, un truc de mecs, avec de la testostérone ! Pas une cutscene pourrie suivie d'une phase de déplacement au ralenti - ils nous ont quand même collé deux fois le coup de "je suis un escargot parce que je suis blessé" à peu de temps d'intervalle ! Suivie d'une autre cutscene et d'une autre et...Bon.
Et là, on revient au présent. Et on se dit bon, passons la frustration connorienne, on va faire deux trois trucs avec Desmond-qui-n-a-pas-la-classe-mais-on-l-aime-bien-quand-même-puisque-bon-il-est-la-alors-faut-faire-avec. Ben non. Cutscene, petite course - heureusement pas au ralenti - cutscene. Et là, le truc le plus épique de l'histoire du jeu vidéo. Deux grognasses s'engueulent devant Desmond en lui disant "choisis-moi, choisis-moi choupinet" avec de super argumentations à deux balles qui frisent le ridicule. Et là, Desmond dit "eh, oh, les filles, c'est moi le chef, ici, alors bouclez-la, j'ai fait mon choix !" Et il fait son choix. Ben quitte à ne pas nous le laisser, ce qui, dans l'idée, ne me dérange pas, c'est pas comme si le scénario de la série était variable de toutes façons, c'était bien la peine de nous gonfler avec les grognasses. Oui, ça amène une pseudo révélation sur leur nature et tout ça mais franchement, moi, ça m'a tué le jeu.
Et c'est pas les 2 cutscenes*** post-génériques et le mini-jeu que je n'avais même plus envie de faire qui m'ont remonté le moral.
[END SPOIL]
Et c'est le coeur gros que, son PC portable sur les genoux, Nomé s'en alla ôter un ou deux points à la note qu'elle avait prévue de mettre au jeu qui lui a fait perdre quelques grammes*.
* je fais du stepper devant les jeux vidéos. Ca permet de joindre l'utile à l'agréable. Ca tangue un peu mais ça brûle des calories.
** expression inventée en l'an de grâce 2013 devant Rolland-Garros suite à une incompréhension fortuite entre Mr Nomé et Nomé. Synonyme : défoncer sa tronche.
***j'ai répété ce mot 6 fois. Si ça n'illustre pas assez l'overdose, prévenez-moi j'en rajouterai.