Ubisoft se lance maintenant dans les petits opus entre 2 grosses franchises et tente de nous proposer du neuf dans cet opus intitulé Liberation, premier volet d'une saga sur les assassins secondaires.
Bon, commençons par quelques évidences. Le gameplay, l'histoire et même le ton général de cet opus reste dans ce que fait la licence AC depuis ses débuts. Assassinat, filature, poursuite et parkour sont donc au programme et continuent de nous lasser un peu plus. L'histoire entre templier et assassin commence doucement à ne plus avoir de sens, on se croirait dans un épisode filler (=épisode qui sert à meubler entre 2 arcs narratifs) de Naruto tellement on tente de racoler les bouts.
Par contre, de part sa taille plus modeste et son attente moins grande, Liberation se permet quelques innovations en proposant 3 formes à notre assassin permettant ainsi un gameplay qui ,à défaut d'être novateur, est rafraîchissant et fais passer la pilule de manière plus agréable. On appréciera le courte longueur du jeu qui sait finir pile au bon moment. Mention spéciale au fait que Ubisoft se permet enfin de mettre une femme assassin même si c'est dans un opus secondaire.
Côté artistique, c'est classiquement beau, la direction artistique est toujours au top et nous propose notamment un baillou de toute beauté tout comme une nouvelle Orléans très sympathique. J'ai aussi étrangement apprécié la musique qui m'avait laissé de marbre dans les opus précédents. Par contre, niveau doublage et dialogue, c'est assez affreux. Entre les échanges bizarres et le ton des doubleurs, on se demande s'il avait assez de budget pour finir le jeu.
Conclusion, le jeu est en demi-teinte. D'un côté, le poids des opus précédents est dur à porter autant dans leurs qualités que leurs défauts. De l'autre, l'innovation apporté par cet opus est appréciable mais donne juste une impression éphémère de changement. C'est comme si sous la forme de liberté promise se trouvait un fond enchaînant l'oeuvre et la forçant à répéter encore et encore la même chose, ce qui reste cohérent vis à vis de l'époque vous me direz ...