Cette fois, ça y est, après Assassin’s Creed Origins, Ubisoft poursuit la renaissance de leur franchise à succès avec Assassin’s Creed Odyssey. Et effectivement, ça marche !


Depuis Assassin’s Creed Unity, la franchise s’essoufflait et commençait à tourner en rond. Il fallait donc agir au plus vite chez Ubisoft pour redonner la confiance aux joueurs et ne pas voir la franchise sombrer dans l’Atlantide…


En effet, le pari a été tenu de la part du développeur Français : Un nouveau gameplay réaménagé, orienté RPG (Role Playing Game) au sein d’une Egypte presque entièrement modélisée…
Assassin’s Creed Odyssey suit exactement cette lignée, on choisi d’incarner soit le fils ou la fille de Léonidas et on évolue dans une Grèce Antique en pleine guerre du Péloponnèse vers 431 avant J-C.


Parlons désormais du jeu, j’ai à mon actif plus d’une centaine d’heures (130 pour être précis) et je suis très loin d’avoir fini l’épopée à 100% !
Le monde est vaste et c’est l’une des plus grandes forces du jeu : la totalité de la Grèce est visitable (évidemment elle n’est pas à l’échelle, un peu de bon sens voyons !) et chaque île, chaque région possède une ambiance propre à elle.
Le monde est vivant, coloré et regorge de surprises ! L’époque est très bien retranscrite, les décors et les architectures vous poussent immédiatement dans une Grèce Antique en plein conflit Athénien et Spartiate.
Que ce soit sur terre ou en mer, le monde est d’une subtilité visuelle incroyable.


Niveau Gameplay, on est sur le même qu’Origins, un peu à la sauce The Witcher pour le côté RPG mais vraiment agréable à prendre en main.
Les combats sont jouissifs malgré parfois les ennemis « sacs à PV » qui vous retire de l’ambiance car ils ne sont pas au même niveau que vous.
En parlant de ça, le côté RPG du jeu est un point qui peut beaucoup diviser selon les joueurs, mais je vous rassure, on s’y fait !
N’étant pas un très grand adepte du farm excessif et des RPG en général, j’ai quand même réussi à apprécier cette mécanique dans ce Assassin’s Creed, cela rajoute du challenge (et donc de la durée de vie, malins les dév !).
Les quêtes et missions secondaires sont aussi de la partie, même si ces dernières sont un peu redondantes parfois.


Bien évidemment le personnage principal est totalement modifiable (habits, compétences, armes…), il y a des ressources à trouver pour pouvoir crafter (fabriquer) diverses armes ou armures ou encore améliorer son navire pour mener la terreur en pleine mer.


La plupart des mécaniques de gameplay intégrées au jeu sont intéressantes, hormis UNE : celle des mercenaires ! L’idée sur papier est originale : si vous commettez des meurtres, vols ou autres incivilités dans le monde, des mercenaires (chasseurs de primes) seront envoyés à votre poursuite afin de vous neutraliser.
Cependant le système est irréaliste au possible ! Les mercenaires sont instantanément prévenus de vos délits (Ils avaient déjà la 4G en -431 ??) et spawn directement là où vous vous trouvez. Et je peux vous dire que quand 5 mercenaires sont sur vous non-stop, ce n’est pas très très la détente.


Côté narration et scénario, ça ne révolutionne pas le genre mais on s’attache quand même vite à certains personnages, qui sont, en passant, très bien doublés en VF. Il y a aussi un système de choix dans les dialogues afin de modifier le cours de la trame principale en fonction des choix du joueur. Mais on se rend vite compte que les différents choix que l’on peut faire ont très peu d’incidence sur l’histoire et le monde qui nous entoure…


Mais Assassin’s Creed dans tout ça ?
En effet, le sentiment de jouer à un Assassin’s Creed s’éloigne un peu et le scénario principal des templiers et des assassins est un peu mis de côté. On sent que la narration essaie de forcer l’intégration de l’Animus dans le scénario d’Odyssey, on a un peu moins cette sensation d’être un « Assassin vivant dans l’ombre ».


En bref, il y en a pour tous les comptes, si vous aimez (ou pas) les RPG, la licence Assassin’s Creed, les jeux d’aventure, de baston, la guerre du Péloponnèse ou encore la mythologie Grecque, Assassin’s Creed Odyssey vous ravira pendant des heures aussi bien par son esthétisme soigné que par son gameplay et son récit plus que correct.

Cervoises
8
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le 21 juil. 2020

Critique lue 90 fois

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