Roter du sang par le cul et ravaler ses excréments par les narines puis les digérer par la bouche

On ne va pas passer par quatre chemins, Assassin's Creed : Rogue est un jeu de merde. Franchement, je ne comprends pas les critiques élogieuses ou les notes au-delà de 5/10. C'est une calamité, la suite logique de toutes les tares qu'a pu accumuler cette série au fil des années. On est en 2014, techniquement c'est hideux. Le monde ouvert est une chiasse atomique. Toujours la même carte sans vie, remplie de zones inutiles à explorer où vous trouverez des collectibles. Les environnements sont tristes, copier-coller et ne poussent aucunement à l'exploration et ce n'est pas l'implémentation d'activités annexes telle que la chasse qui vont changer quoique ce soit. Le gameplay autour de la chasse est bidon, il suffit de courir comme un mongole sur l'animal et de le daguer. De plus, l'intérêt de collecter des peaux pour augmenter son inventaire en mode pseudo RPG ne sied aucunement à cette licence surtout quand il s'agit d'augmenter simplement les contenants : plus de fléchettes (ouaiiiiiiis), plus de munitions (ouaiiiiiiiiiis). Comme tout jeu Ubisoft de merde qui se respecte, l'océan est tartiné de bateaux et d'activités à la con. On ne peut pas faire 200 mètres sans rentrer dans la coque d'un bateau passant par là. Bref, le monde ouvert le plus pourri qu'on puisse réaliser : faussement ouvert, rempli de collectibles inutiles sauf pour les complétionnistes malades, sans vie avec des PNJ robotiques qui font peine à voir, mal désigné. Oui, faut qu'on en parle aussi. Les décors, arbres, rochers, falaises te crient au visage que tu peux les emprunter pour te frayer un chemin. Un tel level design est une honte car c'est tout sauf naturel, tout sauf implémenté de manière harmonieuse et intelligente dans l'environnement. C'est trop ! J'ai jamais vu des arbres dans la vraie vie avec une configuration de branches permettant littéralement de courir le 100 mètres sans toucher le sol. Je comprends l'intérêt car il faut permettre au joueur de se déplacer sans percuter la foule tout en restant discret, mais c'est mal fait. On n'y croit pas un instant. "Le scénario est super on joue un templier, ça change trop de la série habituelle". Qui est sérieux en affirmant cela ? Le jeu est le même que tu joues un assassin ou un templier, rien ne change, tout est identique sauf le point de vue. Et encore ! Vous avez terminé le titre ? A la fin on t'explique que les deux camps opposés depuis des siècles usent de procédés pas toujours légitimes pour parvenir à leur fin mais que blabla leur cause est juste blablabla. Du relativisme moisi comme l'Occident décadent, malade, flétri, pourri de l'intérieur, sait faire depuis des décennies maintenant. Il n'y aucun courage dans ce scénario, comme dans le gameplay, comme dans la réalisation. Ce titre a du sens uniquement si tu es actionnaire chez Ubisoft. En tant que joueurs et développeurs, c'est nul à chier. Non, je ne parlerai pas des phases en bateau. Pourquoi ? Ce sont les mêmes que dans Assassin's Creed III et Black Flag. Je n'ai pas que ça à branler de me répéter. Non, je ne parlerai pas du gameplay du personnage. Pourquoi ? Car c'est le même, à peu de chose près, depuis Assassin's Creed II. En résumé et pour conclure cet avis constructif.

Les points positifs :

- Je suis toujours vivant après le générique de fin. Ma famille va bien.

Les points négatifs :

- Un monde ouvert poussif et inintéressant qui ne donne pas envie d'être exploré.

- Il y a autant de collectibles dans Assassin's Creed : Rogue qu'il y a d'étoiles dans le ciel.

- Les décors, villes, campements et paysages naturels sont sans vie, tristes, figés, peu inspirés et copier-coller, aucune interaction possible avec ce dernier.

- La ville de New-York est décevante. Quel dommage d'avoir massacré cette ville.

- Les PNJ sont des automates avec un balai dans le cul.

- Gameplay hiératique, on en a plein le cul des approximations, des erreurs de parcours parce que le jeu est mal branlé.

- Les combats sont nuls. C'est littéralement le principe du "pierre-feuille-ciseau". Ridicule.

- Les tavernes sont une aberration de game design. Une interrogation quantique. Une incongruité totale. Le degré 0 de l'intérêt ludique depuis que l'Homme est Homme.

- Le système de chasse est gadget, sans intérêt aussi et pue objectivement la merde que ce soit dans le but intrinsèque ou dans sa réalisation manette en main : courir après les animaux, QTE moisis pour tuer des ours.

- Le personnage de Mélanie Lemay est insupportable (la gonzesse qui vont dit quoi faire dans les phases hors Animus au sein de la société Abstergo). Une invitation au meurtre permanente faite de chair et de sang.

- Le générique de fin, impossible à passer, le plus long de l'histoire du média : 30 minutes montre en main (ceci n'est pas une blague). Avec les déboires d'Ubisoft actuels, j'ai appris qu'ils avaient à peu près 20 000 salariés partout dans le monde. Se pose immédiatement cette question : Que branlent ces fainéants pendant leur journée de travail ? Car l'infrastructure des jeux produits est littéralement copiée collée d'une itération à l'autre, toutes licences confondues.

- Le scénario à chier, on s'en branle, c'est nul. On n'y comprend que dalle. Gnagnagna complot mondial, gnagnagna domination du monde, gnagnagna méchants contre gentils. De. La. Merde. En. Boîte. Voilà !

- On passe son temps à bolosser des Français. Normal vous allez me dire, notre templier prend le parti des Anglais pendant la guerre de 7 ans. Mais ça m'a fait chier et c'est mon droit le plus strict.

- Comment peut-on vendre cela 60 balles ? C'est une escroquerie.

- Ce jeu est similaire en tout point aux deux opus précédents tant dans son approche du gameplay que dans sa réalisation. Aucun vent de fraîcheur ne souffle dans Rogue, seuls le désespoir et l'agacement règnent en maître.