Sans profondeur.
Le problème de cet AC c'est qu'il n'a aucune profondeur. Attention il y a pléthore de contenue (pas forcément intéressant d'ailleurs). Mais le jeu est plat... Il manque d'âme. Comme si il se contentait d'appliquer la recette Assassin sans avoir aucune idée d'ou il veut aller.
Arno est une copie d'Ezio, en moins bien. Ezio était un coureur de jupon, un beau gosse, avec la langue acéré et était bon vivant. Arno est beau gosse, mais il se dédit à Elise (personnage féminin le plus moche, plat et débile de la série) quand bien même celle-ci n'en vaut pas la peine. Et cela suffit à définir l'ensemble de son personnage (en exagérant un peu).
Leur histoire d'amour est chiante et manque d'éléments pour impliquer le joueur (à part la scène en montgolfière peut être) Arno tente quelques répliques cinglantes, mais c'est comme si elles avaient été ajoutés après coup, la plupart du temps ses lignes sont affligeant de platitudes. Le doublage n'est pas mauvais par contre.
Le scénario couru d'avance ne parvient pas à intéresser. Le seul point qui m'a surpris (et déçu) c'est qu'aucune "unité" ne se produit jamais entre assassins et templiers. Aucunes révélations et une quasi absence de méta-histoire. On apprend rien durant cet épisode. Il est possible de l'ignorer (je vend la mèche avant la fin ouais) même en tant que "fan".
Coté gameplay on notera une difficulté ré-haussé, une précision des actions baissée (ils ont été obliger d'ajouter une touche pour passer par une fenêtre tellement c'est complique "naturellement") et l'apparition d'un mode mission co-op. Si celui-ci m'avait parut de prime abord une très bonne chose, j'ai vite déchanter lors des missions à 4 personnes, ou chaque joueur fait tour à tour une petite boulette, qui fait que dans 90% des cas la mission se finit par du bourrinage en bonne et due forme.
La BO est oubliable (encore que les chants révolutionnaire sont sympas), mais les graphismes sont somptueux. Clairement ma baffe graphique de l'année même si quelque petits bugs graphique (notamment des textures mal "collés" entre elles, qui laisse un petit espace de vide visible) restent présent.
D'ailleurs, parlons bugs. AC:U s'est fait basher sans foi ni loi à cause des nombreux bugs présent lors de sa sortie. Pour ma part je n'ai eu de réel bug que lorsque Ubisoft à publier le premier patch du jeu, ou j'ai eu une chute de FPS infâme, rendant le jeu injouable. La situation est revenue à la normale avec le patch suivant. Bon sinon j'ai eu quelques mort assez funky de gardes qui se mettent à "trembler" au sol une fois mort, mais rien de bien gênant. Un problème de moteur physique je dirais.

L'application mobile associé est une plaie à utilisé comparé à celle de Black Flag qui elle apportait un vrai plus au jeu. Et AC initiates ne sert à rien à part polluer le hub (qui est spamer d'alertes lorsque que le joueur est en train de lire les textes en bas à droite...).
Les micro-paiement sont une aberration dans un jeu que l'on a déjà payer, j'ai été déçu de voir qu'Ubisoft était tombé si bas...

Si je ne devais sauver qu'une seule chose ce serait Paris, magnifique, crédible, et d'une richesse architecturale jamais vu jusque la. Néanmoins celle-ci est blindée de NPC. On se demande parfois si il y avait vraiment autant de monde à l'époque. D'autant plus que les dits NPC sont assez laids et très banal par rapport aux anciens AC.

TL;DR: Un épisode évitable, sauf si vous aimez Paris et que vous voulez vous en coller pleins les yeux.

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le 7 déc. 2014

Critique lue 388 fois

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Arvyss

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