Avant Tomb Raider, les Anglais de Core Design se sont fait une joie de pourrir notre gaulois national avec cette sacrée bouse. Que dire de Astérix and The Great Rescue qui n’a pas déjà été dit ? Le jeu est laid, les musiques donnent mal à la tête et les développeurs rivalisent aisément avec Infogrammes en matière de perversité.
On peut choisir de jouer Astérix ou Obélix à chaque début de niveau, mais Obélix est strictement moins bon à cause de sa plus grosse hitbox et de sa portée tout aussi ridicule que celle d’Astérix. Merci pour le choix tout de même.
Core Design innove en nous proposant un inventaire. En effet, on ramasse dans chaque niveau des potions aux effets différents (explosif, création de plateforme etc…) qui sont indispensables pour avancer. Le problème étant que cela nous oblige à fouiller les niveaux de fond en comble pour trouver les potions, et certains niveaux un peu grand deviennent de véritables calvaires.
Côté level design, c’est un peu la même tambouille que dans les jeux d’Infogrammes. Les ennemis sont placés de manière sadique, très souvent inévitables, et ont une hitbox plus grande que la portée d’Astérix, ce qui fait qu’on prend presque systématiquement un coup en essayant de les tuer.
Les phases de plateforme sont misérables : imprécises, frustrantes, et avec des obstacles parfois impossibles à éviter.
Il y a aussi un chronomètre, qui vous tuera la plupart du temps si vous jouez en Normal ou Difficile. Privilégier plutôt le mode Facile si vous voulez vraiment vous infliger cet étron.
Malgré tout, il y a du positif ! J’ai bien aimé le boss final, et certaines musiques ne sont pas si mal. Voilà, c’est tout. Allez vous faire voir Core Design, vous êtes des cons.